ALGER - L'Instance de consultations sur les réformes politiques a reçu, mercredi après-midi à Alger, le président de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC), M. Khaled Bounedjma. Dans une déclaration à la presse peu après avoir été entendu par les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, M. Bounedjma a notamment appelé au "respect de la Constitution et de l'ensemble des lois de la République". Accompagné d'une délégation de son organisation, il a également insisté sur la "lutte contre la corruption et la bureaucratie", insistant sur "l'amélioration des conditions de vie du citoyen et le rétablissement de la confiance entre le citoyen et l'Etat". En ce sens, le président de la CNEC a mis l'accent sur la prise en charge des aspirations et des préoccupations de la jeunesse algérienne. L'Instance de consultations qui est représentée par son président, M. Abdelkader Bensalah, assisté de MM. Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, avait reçu auparavant les délégations de personnalités religieuses puis celle du Front national démocratique (FND), conduite par son président M. Sassi Mabrouk. Depuis le début de ces consultations, entamées le 21 mai dernier, plusieurs délégations de partis politiques, des personnalités nationales et des représentants de la société civile ont été reçus. Au terme de ces consultations, qui se poursuivront jusqu'à la fin du mois de juin, un rapport final détaillé, reflétant "fidèlement" les avis et les propositions émis par les participants, sera soumis au président de la République. Les propositions seront ensuite présentées au gouvernement qui élaborera, sur cette base, des projets de loi qui seront soumis à l'Assemblée populaire nationale en septembre prochain. Le président de la République avait annoncé dans son discours à la Nation du 15 avril dernier, des réformes politiques englobant une révision, en 2011, de l'essentiel du dispositif législatif national (loi électorale, loi sur les partis politiques, loi sur les associations, code de l'information, code de wilaya...) et devant être parachevées, après les législatives de 2012, par un amendement "en profondeur" de la Constitution.