ROME - Le nouveau Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, affirmé mardi, à Rome que l'éradication totale de la faim notamment en Afrique, restait la priorité de l'Organisation pour l'année 2012. "Dans notre lutte contre la faim, l'Afrique restera notre priorité pour l'année 2012", a indiqué da Silva, dans sa première conférence de presse en tant que premier responsable de la FAO, ajoutant que "l'organisation dont la raison d'être est de combattre la faim et la sous-alimentation dans le monde, apportera un soutien accru aux pays à faibles revenus". "L'élimination de la faim nécessite l'engagement de tout un chacun : ni la FAO ni aucune autre agence ou aucun gouvernement ne peut gagner cette guerre tout seul", a souligné da Silva, affirmant qu'il allait s'engager à œuvrer de la manière "la plus transparente et démocratique avec les Etats membres, les agences de l'ONU, le secteur privé, la société civile et les autres partenaires de la FAO". Enumérant les grandes lignes de l'action de la FAO durant son mandat, il a indiqué qu'il faudrait "progresser vers des systèmes de production et de consommation alimentaires plus durables, assurer une plus grande équité dans la gestion mondiale de l'alimentation, compléter la réforme de la FAO vers plus de décentralisation, et développer la coopération Sud-Sud". Sur les rapports de la FAO avec les Etats membres, il a souligné que "nous devons rebâtir la confiance pour progresser", indiquant que son intention était de "promouvoir des relations transparentes et constructives avec les Etats membres et les organes directeurs de la FAO". "Je suis persuadé que l'Organisation peut apporter une contribution significative et croissante à la sécurité alimentaire, à la production et à la consommation alimentaires durables dans le monde", a-t-il dit, estimant que pour cela, il faudrait que la FAO soit "plus efficace et réactive" en tablant sur "la réduction des coûts administratifs". Dans ce cadre, il a expliqué que "les coupes pour une efficience accrue ne devraient pas nuire au travail technique de la FAO mais qu'ils permettraient au contraire de renforcer l'assistance directe de l'Organisation aux pays".