La Commission nationale de supervision des élections législatives du 10 mai prochain "a tranché dans 64 recours depuis qu'elle a entamé son travail", a indiqué jeudi son président, M. Slimane Boudi. Dans une déclaration sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale, M. Boudi a indiqué que la commission avait tranché dans "les problèmes posés par certains partis concernant le rejet de certaines candidatures par l'administration". Il a indiqué dans ce contexte que l'administration avait rejeté les dossiers de certains candidats avant même leur examen juste pour "absence d'un document". Ceci a amené la Commission de supervision à prendre des décisions "faisant obligation à l'administration" de recevoir les dossiers de tous les candidats et de décider, après examen, quant au rejet ou non de leur candidature conformément aux prérogatives que lui confère la loi. M. Boudi a indiqué que la Commission avait également tranché des questions ayant trait aux "affaires intérieures des partis", soulignant qu'elle a donné suite à certaines doléances et pris "des décisions enjoignant l'administration de respecter la loi concernant certaines questions". Les recours non fondés juridiquement ont, quant à eux été rejetés par la Commission, a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Boudi a réaffirmé la détermination de la commission à renforcer sa composante en incluant un nombre supplémentaire de magistrats lors de la campagne électorale qui débutera le 15 avril et le jour du scrutin. La Commission nationale de supervision des élections compte actuellement 316 magistrats. Tous les personnels du secteur de la justice, à l'instar des greffiers et des huissiers de justice, sont mobilisés en cas d'appel de la Commission pour garantir le bon déroulement des élections.