Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR) M. Belkacem Sahli, a déclaré mardi que son parti allait participer aux prochaines élections législatives avec 38 listes en Algérie et une (1) seule à l'étranger (nord de la France). Au cours d'une conférence de presse précédant une réunion ayant regroupé les têtes de liste de son parti M. Sahli a souligné que la participation del'ANR dans seulement 38 wilayas était motivée par les critères "rigoureux" qu'il s'est fixés pour la sélection des 509 candidats que comportent l'ensemble des listes de son parti. Les candidats de l'ANR ont été sélectionnés sur la base des critères de "compétence", d'"âge" et d'"engagement aux principes du parti qui reposent sur le régime républicain, le pluralisme et la citoyenneté, et non sur la filiation, les intérêts ou l'argent", a estimé M. Sahli. "Le parti de l'ANR aurait pu être présent dans les 48 wilayas mais a refusé de vendre les listes à des détenteurs de capitaux, et aussi en raison du manque de temps", a-t-il ajouté, soulignant que 75 % de ses candidats sont des diplômés universitaires dont la moyenne d'âge est de 38 ans. M. Sahli a indiqué que les législatives du 10 mai prochain offrent aux jeunes "l'opportunité" de parachever le processus démocratique engagé en Algérie, faisant remarquer que "deux femmes sont têtes de liste dans les wilayas de Sidi Belabbes et Ain Temouchent. Pour ce qui est du financement de la campagne électorale, M. Sahli a déclaré qu'elle se fera par les moyens des militants eux-mêmes, soulignant que "la campagne électorale de l'ANR "vise plutôt à rétablir la confiance entre l'électeur et l'élu, à éviter toute surenchère ou promesse mensongère et à vulgariser la vision du parti d'une manière simple et compréhensible". S'agissant de la position de l'ANR à l'égard du travail assigné à la Commission nationale de surveillance des élections législatives, M. Sahli a appelé (la commission) "à ce que ses revendications, au lieu être d'ordre logistique, soient à même de contribuer véritablement et efficacement à la surveillance des élections législatives". "Il aurait été plus judicieux pour la Commission de poser le problème du retard mis par certaines wilayas à procéder au tirage au sort des endroits réservés à l'affichage des listes électorales et la numérotation des listes des partis participants" au lieu d'avancer des revendications qui relèvent de l'administration, a-t-il dit.