Le Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a défendu, samedi à El Bayadh, le système républicain et pluraliste qu'il a qualifié "d'acquis irréversible". Animant un meeting populaire, il a souligné que le pluralisme est le "fruit de grands sacrifices consentis durant la décennie noire", ajoutant que cette triste période n'a pu être surmontée que grâce aux efforts des éléments de l'ANP et des forces loyales, qui se sont employés à restaurer la stabilité et à préserver le régime républicain et pluraliste". M. Sahli a souligné, en outre, que les réformes engagées par le président de la République constituent un "jalon important dans la pratique démocratique", notamment à travers la loi électorale et la promotion de la pratique politique pour la femme, le code l'information, et l'ouverture du champ politique par l'agrément de nouvelles formations politiques. "Les prochaines élections législatives constituent, bien plus qu'une course électorale pour les partis, la consécration de l'unité nationale à même d'épargner au pays les tentatives d'ingérence étrangère", a indiqué le SG de l'ANR, appelant à l'occasion les jeunes à participer massivement aux prochaines élections législatives du 10 mai et à s'impliquer dans la vie politique en se portant candidats et en votant. Tout en indiquant que son parti est représenté dans 38 wilayas et circonscriptions électorales, dont une en France, M. Sahli a ajouté que l'ANR dispose d'un "programme complet en prévision des prochaines législatives, défendant, au volet politique, le système républicain et pluraliste, basé sur la justice sociale". Au volet économique, il a évoqué, à travers les grands axes du programme de son parti, la mise en œuvre de mécanismes devant permettre de construire une économie productive et créatrice de richesses, dans les différents secteurs de développement, par l'encouragement de l'investissement. Dans ce cadre, Il a appelé à encourager l'investissement par la réunion des conditions idoines, notamment une "stabilité de l'environnement politique", ainsi que par la "lutte contre les obstacles" entravant le développement, notamment la lutte contre la corruption.