Le président du Conseil de la Nation, M. Abdelkader Bensalah, représentant du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au 3e sommet du Forum mondial sur l'investissement à Doha (Qatar), a affirmé que la promotion de l'investissement était le moyen de faire face aux effets de la crise mondiale, a indiqué samedi un communiqué du Conseil. Dans une allocution lors de ce forum qui se tient en marge de la 13e conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (20 au 23 avril), M. Bensalah a indiqué que parmi les solutions susceptibles de contribuer à l'allègement des retombées de la crise figure la promotion de l'investissement, précisant que l'investissement productif est générateur d'emplois et de richesses car il constitue un complément de l'investissement national au développement économique et social des pays en voie de développement. Il a appelé après une analyse exhaustive de la situation socio-économique, à un examen des défis car considérés comme un obstacle devant la dynamique de l'investissement productif en vue d'une relance d'un développement durable et équitable. Le président du Conseil de la Nation a présenté d'autre part, un exposé sur les efforts de l'Algérie visant à encourager l'investissement à travers la réunion des conditions idoines pour attirer l'investissement étranger et de son intégration dans les stratégies et priorités nationales du développement. Il a précisé à ce propos, que les législations actuelles sur l'investissement ont réalisé un équilibre entre l'investissement national et étranger donnant lieu à diverses formes de coopération entre l'investissement national et étranger dans le domaine du développement des capacités productives et opportunités d'exportation. M. Bensalah a tenu à faire remarquer dans ce contexte que les attentes de l'Algérie en matière d'investissement direct étranger (IDE) ne s'arrêtaient pas au transfert de capitaux mais incluaient également un transfert des technologies, de savoir faire et de formation des ressources humaines. Après avoir énuméré les défis qui se posent à l'Algérie dont la diversification de l'économie pour se libérer de la dépendance des hydrocarbures, il a affirmé l'importance d'établir une coopération entre toutes les parties pour mettre au point de nouvelles règles de promotion de l'investissement. Le temps est venu de "revoir le concept de l'investissement direct étranger pour se concentrer davantage sur le rapport investissement-commerce-développement à travers une approche multilatérale concertée avec partage de la responsabilité et des intérêts", a conclu M. Bensalah.