BAYADH - Le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a indiqué, lundi à El-Bayadh, que son parti œuvrait pour l'avènement de la deuxième république et d'un parlement fort. Lors d'un meeting de campagne pour les législatives du 10 mai prochain, tenu à la salle de conférence Ahmed Herri, M. Menasra a soutenu que sa formation politique œuvrait pour l'établissement "de la deuxième République" dotée d'un "régime parlementaire" et dans laquelle le peuple est "souverain", et pour un Etat régi par "un régime parlementaire fort, dont émanera un gouvernement juste fort de ses institutions et d'une justice indépendante". Il a en outre estimé que "l'éparpillement des voix lors du prochain scrutin, donnera naissance à un parlement faible et émietté". Le FC, a-t-il précisé, œuvre pour l'élection d'un parlement "fort" qui puise sa force de "celle de sa composante", a affirmé son premier responsable en appelant les citoyens à voter en masse le 10 mai prochain pour "aller vers le changement". Devant un auditoire composé en grande partie de jeunes, le chef du FC a également présenté cinq points autour desquels s'articule le programme du parti, et axés sur "la liberté, la justice, le savoir, le changement des mentalités, et un véritable développement basé sur le partage équitable de la richesse". Il a également fait part d'un projet du parti visant à créer des "caisses sociales" dans l'ensemble des wilayas du pays pour combattre la pauvreté, afin, dit-il, de "préserver la dignité du citoyen". Mettant en garde contre toute tentative de fraude, qu'il qualifie d'"ennemi du changement", M. Menasra s'attend à ce que le 10 mai prochain soit "annonciateur d'une nouvelle étape ou le peuple sera souverain et ou la justice s'élèvera au-dessus de tout".