Le président du Front du changement, Abdelmadjid Menasra a affirmé, samedi soir à Mascara, que son parti veut un changement radical, incluant les "hommes, le gouvernement, le parlement, les programmes et les politiques, dans le respect de la volonté du peuple". Lors d'un meeting à la maison de la culture, dans le cadre de la campagne électorale des législatives, M. Menasra a souligné que son parti œuvre à bannir la tyrannie et l'oppression et à instaurer la justice et l'égalité, "car la situation actuelle est médiocre et si elle persiste, elle conduirait le pays à la violence et l'anarchie". M. Menasra a appelé le pouvoir à "respecter la volonté du peuple le 10 mai prochain et à se démarquer de tout tutorat laissant le peuple choisir volontiers ses dignes représentants". Le président du Front du changement a critiqué ce qu'il a appelé "les discours louant les réalisations dont se vante le pouvoir et qui ont été mises à nu par les neiges, les cris des citoyens, les prix de la pomme de terre et la crise des butanes de gaz". Le même orateur a déclaré qu'il est de l'intérêt du pouvoir d'œuvrer pour la crédibilité des prochaines législatives pour éviter tout dérapage comme cela s'est produit dans d'autres pays voisins de l'Algérie, invitant à "l'instauration d'une nouvelle république avec un système parlementaire et des institutions élues et une justice indépendante et un peuple souverain". Abdelmadjid Menasra a affirmé que la participation massive au scrutin du 10 mai prochain est une "soupape de sécurité" pour des élections crédibles appelant à voter et à dépasser tout négativisme.