Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a affirmé mardi à partir d'El Khroub (Constantine) que le parti qu'il dirige prônait l'instauration en Algérie d'une "démocratie participative". S'exprimant lors d'un meeting tenu devant une assistance moyenne, le responsable de l'ANR a précisé que ce concept permettait de "rétablir la confiance entre les citoyens et leurs représentants dans les différentes assemblées élues, notamment l'assemblée nationale". M. Sahli a recommandé, dans ce contexte, "la contribution de la société civile à l'enrichissement des grands dossiers susceptibles de redynamiser la vie de la cité et du pays, dans les différents domaines, notamment dans son volet culturel" qu'il faudra, selon lui, "relancer pour lui donner une place privilégiée sur l'échelle des priorités''. Le leader de l'ANR, qui a présenté des listes électorales dans 38 wilayas, a souligné que cet objectif ne pouvait être atteint que par une participation massive aux législatives du 10 mai et par un "choix responsable" de personnes intègres et engagées". "L'ANR croit à la volonté de changement du peuple qui rejette le terrorisme et aspire à un Etat de droit", a-t-il indiqué avant de déclarer que le parti qu'il dirige proposait "l'alternative patriotique et républicaine" pour parvenir à ses objectifs. Les potentialités du pays sont "remarquables", les raisons d'espérer existent et le "devoir d'espoir" s'impose, a enchainé M. Sahli. Il a terminé en réitérant son appel à la population pour qu'elle se mobilise et vote massivement pour "déjouer les convoitises étrangères et les menaces visant à mettre le pays en péril" et pour asseoir les bases d'un "Etat de la citoyenneté" à même d'édifier une Algérie forte et une économie saine et productive.