Les travaux d'aménagement de la forêt récréative d'El Meridj et du parc d'attraction de Djebel Ouahch (Constantine) seront réceptionnés ''avant juillet 2012'', a indiqué vendredi le wali, M. Noureddine Bedoui. Relevant respectivement des communes d'El Khroub et de Constantine, ces espaces récréatifs ouvriront leurs portes au cours de cette saison estivale à la grande joie de la population constantinoise qui souffre d'un ''important'' déficit en matière d'infrastructures de loisirs, a souligné le wali, faisant également état d'un projet de création d'un centre d'entraînement pour les clubs sportifs qui sera implanté dans la forêt d'El Meridj. S'étendant sur une superficie de plus de 200 hectares, cet espace boisé sera doté de trois terrains de basketball, de volleyball et de football, a souligné le wali, appelant les responsables chargés de l'opération d'aménagement d'étudier la possibilité de créer, au sein de cette même forêt, d'un terrain de sports combinés. Accusant un taux d'avancement de ''plus de 60%'', la forêt d'El Meridj sera également dotée de chalets en bois, d'une cascade, d'une coulée d'eau et d'un lac artificiel, en plus d'équipements de jeux pour enfants, a encore indiqué le même responsable, appelant les responsables concernés à saisir la proximité de cette forêt avec l'autoroute Est-ouest pour proposer des projets qui pourront constituer des haltes pour les automobilistes de passage. Les chemins d'accès à cette forêt dont les travaux d'aménagement ont été lancés en novembre 2011, ont été entièrement rénovés, a-t-on constaté sur place. S'agissant du parc d'attractions de Djebel Ouahch, situé en plein coeur de la forêt éponyme, il sera pourvu d'un ensemble de jeux ''haut de gamme'', a souligné le wali, faisant état des facilitations administratives accordées pour permettre l'accélération des travaux d'aménagement. Situé sur les hauteurs de Constantine, ce parc, resté dans une situation d'abandon en raison de la situation sécuritaire qui prévalait dans les années 1990, constituera une autre bouffée d'oxygène pour les constantinois, longtemps sevrés de ce type d'infrastructures de détente.