L'Algérie relèvera le "défi" et aura son pôle de biotechnologie à l'horizon 2020, a affirmé mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes. "L'Algérie relèvera le défi et aura son pôle de biotechnologie, ce qui lui permettra de sortir de l'artisanat dans le domaine de la santé et de s'émanciper", a indiqué M. Ould Abbes dans une déclaration à la presse au terme de la réunion de présentation du rapport sur le suivi du projet de partenariat algéro-américain dans le domaine de la biotechnologie. Le rapport, intitulé "étude pour développer une feuille de route stratégique pour l'industrie pharmaceutique innovante en Algérie, vision 2020", a été présenté dans la perspective de la création d'un pôle régional de biotechnologie, du même standing que ceux de Boston, l'Irlande et Singapour. Pour le ministre, c'est une "fierté" que l'Algérie soit choisie comme 4e pôle mondial de biotechnologie, après Boston depuis 100 ans, l'Irlande depuis 50 ans et Singapour 30 ans. Evoquant le document qui a été présenté lors de cette réunion de suivi, le ministre a fait observer que ce rapport permettra à l'Algérie de démarrer "rapidement" pour mettre en place ce pôle, soulignant que l'Algérie qui est un pays "pivot" couvrira l'Afrique et le Moyen Orient. Il a ajouté que le pays dispose de compétences et de ressources humaines ainsi que de capacités financières et d'une volonté politique lui permettant de "s'émanciper davantage". A une question sur le "nombre réduits" d'essais cliniques en Algérie, il a indiqué que le pays s'inscrit dans "la dynamique mondiale", faisant observer que ces essais seront "augmentés avec les laboratoires".