Le tribunal criminel d'Alger a reporté dimanche l'affaire de 14 personnes, en majeure partie d'anciens fonctionnaires de la police, accusées de formation d'association de malfaiteurs spécialisée dans le trafic d'armes et détournement de deniers publics, à la fin de la session actuelle, prévue le 21 juin. Ce report est dû à l'absence de la défense d'un des accusés. Le juge avait décidé lors de la séance du 19 mars dernier, le report de l'affaire à ce jour en raison de l'absence d'un des accusés qui n'a pas été présenté à partir de l'établissement pénitentiaire d'Azazga où il est incarcéré. Un mandat de son transfèrement vers un établissement pénitentiaire à Alger a été délivré. Le 25 mai 2009, le tribunal criminel avait prononcé pour la même affaire des peines allant jusqu'a 10 ans de prison ferme à l'encontre des accusés mais la Cour suprême avait rejeté le verdict et ordonné un autre procès. Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire remonte au 4 novembre 2007 où l'on découvre la disparition de 31 armes à feu de la réserve centrale d'armes située au siège de la sûreté de la wilaya d'Alger. Après enquête, il a été découvert l'implication d'un nombre de fonctionnaires de la police qui travaillent à la réserve de la sûreté de la wilaya d'Alger. Ils volaient les armes pour les vendre à des citoyens dont d'"anciens terroristes". Les services de la sûreté ont réussi à récupérer 4 armes seulement. Les accusés ont reconnu lors de l'enquête préliminaire, avoir effectué plus de 60 opérations de vente d'armes au niveau de bars ou places publiques à Alger pour des montants oscillant entre 10.000 et 50.000 DA.