L'application des normes universelles dans la pratique archivistique a été la principale recommandation émise lors de la rencontre sur "L'archivistique en Algérie, enseignements recherche et pratiques", dont les travaux ont pris fin mercredi à Oran. "Il faut homogénéiser la pratique archivistique dans les institutions et appliquer les normes universelles", a suggéré, dans ce sens, Mohamed Chaib, enseignant à l'université Alger 2. L'encadrement de la formation par des formateurs de taille, une meilleure prise en charge de l'activité archivistique et la mise en place de locaux adaptés aux archives, ont été les autres recommandations formulées par les intervenants qui ont insisté sur l'importance des archives à l'ère des mutations nouvelles. Le chef de la division "archives et société de l'information" au CRASC, Fouad Soufi a plaidé pour l'introduction de l'archiviste dans la gestion de l'entreprise insistant, d'autre part, sur la sécurisation des archives numérisés dans le cadre de l'application de la gestion électronique des documents. "Il ne faut pas seulement numériser mais avoir une vision stratégique de la circulation de l'information", a-t-il soutenu. L'enseignante d'histoire à l'Université Mentouri de Constantine, Fatima Zohra Guechi a estimé "qu'il est temps de faire sortir l'archiviste du métier marginal dans lequel il a été jusque-là confiné et lui accorder le rôle qui lui revient, celui de préserver la mémoire de l'entreprise et lui donner les moyens de sa politique". Plusieurs thèmes ont été abordés lors de cette deuxième et dernière journée de cette rencontre, organisée par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d'Oran abordant, entre autres, le respect des fonds documentaires et l'usage des archives dans les milieux judiciaires.