Les membres du Comité exécutif du Comité olympique algérien (COA) en conflit ouvert avec le président du COA, Rachid Hanifi ont affirmé lundi, que "seule une assemblée générale extraordinaire est à même de régler le différent qui oppose les deux parties". Confirmant qu'une réunion informelle de médiation, entre les membres du comité exécutif et le président du COA s'est tenue le 27 juin dernier à Alger, en présence du maître Farid Benbelkacem et du président de la FAA, Badredine Belhadjoudja, les membres du Comité exécutif ont précisé, "qu' il n'a jamais été question de reprise normale de toutes les activités du COA". "Au cours de la réunion, il n'a jamais été question d'une reprise normale de toutes les activités au sein du COA, et seule une assemblée générale extraordinaire, qui sera tenue juste après les Jeux Olympiques de Londres, est à même de trancher le conflit opposant les membres du comité exécutif au président du COA", selon un communiqué transmis à l'APS par huit membres du comité exécutif et le secrétaire général de l'instance olympique. Une médiation initiée par Me Farid Ben Belkacem dans le conflit opposant le président du Comité Olympique algérien (COA) à dix membres de son Comité exécutif a abouti à un "consensus", pour une reprise "légale" et "sereine" des activités des membres de l'instance olympique nationale, avait annoncé jeudi dernier le président du TAS. Mais selon les membres du Comité exécutif du COA, la réunion du 27 juin n'a été accepté qu'en raison de la participation algérienne aux JO-2012 "Cette réunion n'a été accepté par les membres du Comité exécutif qu'en raison de la participation algérienne aux JO de Londres" précisent les signataires qui affirment "avoir fait fi de leur décision et donné la preuve de leur engagement et de leur responsabilité devant la nation, après qu'ils aient décidé de ne plus se réunir avec le président du COA". Il a été convenu, selon eux, de 'se rencontrer en réunion statutaire pour confirmer officiellement cet engagement afin de préserver l'intérêt national qui prime sur toute autre considération'. "La rencontre du 27 juin avait abouti, après une interruption des activités du Comité exécutif depuis le mois de janvier 2012, a fixer une réunion statutaire pour le 9 juillet, condition sine qua non, pour revenir au cadre légal et pour que puisse être engagé la responsabilité du Comité exécutif en tant qu'organe décisionnel, quant à la participation algérienne aux JO de Londres", souligne t-on dans le communiqué.