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Technologie spatiale : l'Algérie dans la cour des grands
Publié dans Algérie Presse Service le 05 - 07 - 2012

Avec le lancement prochain d'une constellation de satellites africains d'observation, l'Algérie compte apporter toute son expérience dans le domaine spatial, entamée avec succès avec le lancement "d'Alsat 1" en novembre 2002.
Depuis cette importante date, marquant l'entrée de l'Algérie dans cette cour des grands, celle des pays maîtrisant la technologie spatiale, de nombreux acquis ont été enregistrés, notamment l'ouverture d'un centre de développement des satellites (CDS), à Oran et inauguré en février dernier par le président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika.
Le CDS est une des entités opérationnelles de l'Agence nationale spatiale (ASAL). Il est destiné à concevoir et à développer localement des outils spatiaux qui seront mis au service du développement économique, social et culturel du pays. Ce centre est également appelé à fabriquer, avec des équipes de spécialistes et d'ingénieurs algériens, ses propres satellites, dont "Alsat 2 B" qui viendra consolider les missions assurées par ses deux prédécesseurs, "Alsat 1" et "Alsat2A".
"Alsat 1", le premier satellite algérien, a fait partie d'une série de cinq microsatellites lancés dans le cadre d'une constellation internationale dite DMC (Disaster Monitoring Constellation) pour fournir des images multi-spectrales de résolution moyenne concernant la surveillance des catastrophes naturelles ainsi que pour d'autres applications thématiques de la télédétection.
Dans ce cadre, une équipe de onze ingénieurs du Centre national des techniques spatiales (CNTS), basé à Arzew, ont été formés au Surrey satellite technology limited (SSTL), en Grande Bretagne.
"Alsat 1" a été construit dans la même université, lors d'un transfert de savoir faire technologique.
"Alsat-2A", lancé d'une base de tir indienne le 12 juillet 2010, est un satellite d'observation de la terre à haute résolution. Sa réalisation s'inscrit dans le programme spatial national horizon 2020, adopté par le gouvernement en 2006. Ce programme prévoit, entre autres, 86 projets opérationnels d'application spatiale à mettre en oeuvre et huit (8) systèmes spatiaux à concevoir et à réaliser.
Ce second satellite a permis jusqu'à ce jour la prise de 23.000 photos par le Système d'information géographique (SIG) dont 6.692 photos sur divers domaines en Algérie.
Les photos satellitaires, acquises auparavant auprès de différentes agences mondiales, sont désormais à la portée des utilisateurs nationaux impliqués dans de nombreux secteurs comme l'agriculture, l'hydraulique, le transport, les forêts, l'industrie etc...
Outre ces utilisations domestiques, l'ASAL compte renforcer et développer un partenariat multilatéral et promouvoir une coopération arabe et africaine dans ce domaine stratégique.
Cette coopération vise également à créer un partenariat bénéfique dans le cadre de conventions et de traités internationaux sur l'espace, notamment en ce qui concerne les recommandations du Comité des Nations unies pour l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique.
En plus du projet de satellite "Alsat 2 B", qui sera fabriqué au CDS d'Oran pour être mis sur orbite avant fin 2013, l'Agence a programmé le lancement d'une série de satellites dont "Alsat 4" d'une technologie de pointe, en plus du satellite de communications "Alsatcom" qui permettra la réalisation d'un bon nombre d'objectifs dans le domaine de la radiodiffusion, le développement de la photo numérique et l'utilisation du téléphone portable et fixe.
Le programme de développement de l'activité spatiale algérienne, qui s'étend de 2006 à 2020, porte sur le développement des compétences, la concrétisation de diverses innovations telles que l'intégration des caméras dans les satellites et de panneaux solaires dans cette activité, ainsi que sur la modernisation des applications et des expériences pour le stockage de données et de contenus.
Loin d'être des projets de "luxe", ces satellites serviront d'outils d'une grande importance pour plusieurs projets de dimension nationale, en fournissant une imagerie précise, acquise dans le passé en devises à l'étranger.
Incontestablement, entre le projet "Alsat 1" et "Alsat 2", il y a une évolution progressive de l'appropriation et la maîtrise du savoir-faire technologique.
Le premier satellite a été un "projet école", comme l'avait souligné le directeur général de l'ASAL, M. Azzedine Oussedik.
Pour lui, l'aspect le plus important dans ce programme spatial ce n'est pas le satellite mis en orbite ni les infrastructures mais cette valeur immatérielle que constitue le potentiel humain d'ingénieurs algériens qui ont appris à réaliser le satellite.
C'est justement ce potentiel humain et ces compétences avérées qui relèveront le défi de réaliser à Oran, ce troisième satellite.
Avec le CDS, l'Algérie aura franchi un palier d'autonomie dans la réalisation des satellites. Son implantation au pôle technologique d'Oran, à proximité de l'Université des Sciences et Technologies "Mohamed Boudiaf", reflète ce souci de complémentarité entre les secteurs de la recherche de pointe et celui de l'enseignement supérieur.


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