Le médiateur international de la Ligue arabe et de l'ONU pour la Syrie, l'Algérien Lakhdar Brahimi, a affirmé samedi à Damas que le conflit en Syrie constituait une "menace pour le peuple syrien, pour la région et pour le monde". "La crise est dangereuse, elle s'aggrave et elle représente une menace pour le peuple syrien, pour la région et pour le monde", a déclaré M. Brahimi à la presse à l'issue d'un entretien avec le président syrien, Bachar al-Assad. M. Brahimi a entamé jeudi sa première visite en Syrie dans une tentative de régler la crise dans ce pays qui entre dans son 19e mois sans aucune solution encore en vue. Vendredi, le nouvel émissaire international avait eu des contacts avec des membres du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND, opposition de l'intérieur), ainsi qu'avec l'ambassadeur russe et le chargé d'affaires chinois en Syrie, selon Vannina Maestracci une porte-parole de l'ONU à New York. Le diplomate algérien avait aussi rencontré le personnel des Nations unies sur place ainsi qu'un délégué du Comité international de la Croix-rouge (CICR). Depuis mars 2011, les violences ont fait plus de 27.000 morts en Syrie, selon les estimations de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. (OSDH). Crise syrienne : "Nous allons faire de notre mieux pour aller de l'avant" (Brahimi) DAMAS - Le médiateur international de la Ligue arabe et de l'ONU pour la Syrie, l'Algérien Lakhdar Brahimi, a souligné samedi à Damas qu'il ne ménagerait aucun effort pour "aider le peuple syrien", après 18 mois d'un conflit sanglant. "Nous allons faire de notre mieux pour aller de l'avant et pour mettre tous nos efforts et nos possibilités en vue d'aider le peuple syrien", a déclaré le nouveau médiateur aux journalistes dans un hôtel de Damas, après un entretien avec le chef d'Etat syrien, Bachar al-Assad. M. Brahimi a aussi précisé que "le gouvernement syrien a promis d'aider le bureau (du médiateur) à Damas pour qu'il mène à bien son travail". "Nous allons être en contact avec les pays qui ont des intérêts et une influence sur le dossier syrien", a ajouté l'émissaire international. Auparavant, M. Brahimi, qui a entamé jeudi sa première visite en Syrie, a estimé que la crise sans ce pays constituait une "menace" pour la région et le monde entier.