La Banque mondiale a approuvé mardi l'octroi d'un prêt de 500 millions de dollars à la Tunisie en appui aux réformes introduites dans le cadre de la transition politique de ce pays. A cette occasion, le vice-président pour le Moyen-Orient et Afrique du Nord à la BM, Inger Andersen, a déclaré que la signature de cet accord "envoie un signal clair sur les changements historiques en cours en Tunisie", ajoutant que les réformes que ce prêt financera "aideront la Tunisie à améliorer les opportunités de l'emploi, tout en assurant de meilleurs services sociaux et une gouvernance plus transparente". Selon l'institution de Bretton Woods, ce nouveau prêt a pour but d'accélérer la reprise économique de la Tunisie en fournissant une aide à décaissement rapide destinée aux réformes visant "à favoriser une croissance équitable et durable pour tous les segments de la société". Le programme de réformes se concentre sur quatre domaines : l'amélioration de l'environnement des affaires, le renforcement de la stabilité du secteur financier, la réforme des services sociaux essentiels et le renforcement de la transparence grâce à l'amélioration de l'accès du public à l'information et à la transparence dans l'élaboration du budget de l'Etat, explique la BM. Cette démarche "s'inscrit dans le cadre de l'assistance continue de la Banque mondiale à la transition de la Tunisie avec ses partenaires de développement, dont la Banque africaine de développement (BAD) et l'Union européenne (UE) qui ont apporté plus de 700 millions de dollars dans le cadre d'un ensemble plus large de prêts visant à soutenir la transition en Tunisie", précise-t-elle encore.