Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a reçu lundi à Alger une délégation de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA), conduite par son président, M. Ahmed Ibrahim Ghandour. L'audience s'est déroulée en présence du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said. L'Algérie abrite depuis samedi et jusqu'à vendredi les travaux du 10e congrès de l'OUSA. L'ouverture officielle de ce congrès est prévue mercredi prochain. Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, M. Ghandour, a indiqué que la décision de tenir le 10e congrès à Alger, a été prise lors du dernier congrès organisé il y a quatre ans à Tripoli (Libye). Le syndicaliste soudanais a qualifié la rencontre d'Alger comme "l'un des plus grands congrès dans l'histoire du mouvement syndical africain" de par la qualité et le niveau des participants. Le même responsable a indiqué que depuis le début de ce congrès, les participants ont abordé plusieurs thèmes liés notamment à l'africanisme et l'indépendance économique du continent. Il a ajouté, en outre, que l'expérience algérienne en matière de dialogue social a été présentée à cette occasion. Par ailleurs, le président de l'OUSA a rappelé le rôle du mouvement syndical dans la libération du continent africain, citant à titre d'exemple le rôle de l'UGTA lors de la guerre de libération nationale. Pour sa part, le SG de l'OUSA, Hadj Soumounou (Nigéria) a exprimé le voeu que le congrès d'Alger puisse être sanctionné par des décisions qui "favoriseront l'intégration économique de l'Afrique". L'OUSA est une centrale syndicale panafricaine créée en avril 1973. Elle compte une cinquantaine de pays adhérents.