Trois sites historiques à Oran, témoins de la glorieuse guerre de libération nationale seront proposés au classement comme patrimoine national pour leur sauvegarde, a-t-on appris auprès de la direction de la culture. Il s'agit de la stèle de la place du "1er novembre", de la place "Tahtaha" à haï Medina Jdida, des géôles du "Palais du Bey". Le service du patrimoine de la direction s'attelle à élaborer des dossiers contenant toutes les informations historiques, architecturales et géographiques de ces sites pour les transmettre au ministère de la Culture, selon la même source. La stèle commémorative du centre-ville "1er novembre", qui porte une effigie de l'Emir Abdelkader est parmi les monuments historiques qui commémorent la résistance et les combats menés par le fondateur de l'Etat algérien et ses grandes victoires sur l'armée coloniale française. La place "Tahtaha", où est érigée également une stèle commémorative au cœur du quartier populaire "Medina Jdida", reste parmi les sites témoignant des crimes odieux commis par la sinistre Organisation de l'armée secrète (OAS) à Oran dont l'explosion d'une voiture piégée le 28 février 1962 ayant causé la mort de nombreuses algériens. Le site archéologique "Palais du Bey" de hai "Sidi El Houari" abrite des geôles ayant servi comme centres de torture durant la période coloniale française. Ces sites sont parmi 36 autres monuments historiques récemment recensés par la direction de la culture pour les sauvegarder sur demande du ministère de tutelle, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance nationale.