Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) a affiché, lundi à Alger, sa "détermination" à lutter pour faire aboutir ses revendications "justes et légitimes", annonçant une grève nationale pour la journée du mardi. "Les praticiens de santé publique sont appelés à participer massivement à la journée de grève nationale prévue le mardi", a indiqué le SNPSP dans un communiqué. La décision de la grève a été prise suite au constat du syndicat de "non prise en charge" de l'essentiel de ces revendications socioprofessionnelles fait lors d'une réunion de "conciliation" entre le ministère de tutelle et le SNPSP. La participation à cette journée de grève "doit être au cœur des préoccupations de chaque adhérent, car si la cause est collective, la mobilisation elle dépend de l'engagement individuel de chaque praticien", a soutenu le SNPSP. Il est précisé que le conseil national du syndicat "tient à souligner à travers cette action (la grève) le mécontentement des praticiens de santé publique ainsi que leur détermination à lutter pour faire aboutir des revendications justes et légitimes qui attendent une prise en charge depuis deux ans". Ces revendications portent sur l'amendement du décret exécutif N° 09-393 du 24 novembre 2009 portant statut particulier des praticiens de la santé, l'application de l'article 19 de ce statut et l'accès au grade de praticien "en chef", est-il souligné. Le même syndicat revendique également la revalorisation des primes de garde et de contagion et leur application avec effet rétroactif, la levée de toutes les formes d'entrave à l'exercice du droit syndical ainsi que l'amélioration des conditions d'exercice au niveau des structures publiques de santé pour une "meilleure" prise en charge du malade.