Le président de l'Union des écrivains algériens (UEA), Youcef Chagra, a affirmé dimanche à Batna que les efforts sont actuellement concentrés vers l'objectif de donner à l'UEA la place qu'elle mérite. Les conventions signées avec les Unions des écrivains d'Egypte, de Jordanie, d'Oman, de Chine et, prochainement, de Russie, visent à ouvrir de nouveaux débouchés pour les écrivains nationaux par la présentation de leur production, a ajouté M. Chagra en marge du 5ème séminaire national "Aurès" de la littérature et de la pensée, organisé par l'association culturelle "Chourouq" avec la participation d'écrivains tunisiens. Le même responsable, qui a indiqué que trois accords de jumelage ont été signés entre des sections algériennes et tunisiennes d'écrivains (Annaba-Bizerte, Souk Ahras-Tozeur et Batna-Nabeul), a affirmé que des concertations se poursuivent pour la tenue, en Algérie, "probablement avant mars prochain" de la rencontre constitutive de l'Union des écrivains maghrébins dont l'Algérie a été chargée d'élaborer le règlement intérieur, a-t-il noté. La revue El Massar de l'Union des écrivains tunisiens (UET) est ouverte aux auteurs algériens, a indiqué de son côté M. Abdallah Gasmi, membre du bureau national de l'UET qui prend part au colloque de Batna. Il a estimé que la convention signée entre l'UEA et l'UET favorise les échanges littéraires, dans la perspective de créer une Union maghrébine des écrivains. L'ouverture de ce séminaire de deux jours, organisé à la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa de Batna, a été marquée par la distinction de la poétesse Nadjah Hadda veuve de l'écrivain Mustapha Nettour.