Plusieurs pays ont condamné l'attaque terroriste ayant ciblé le site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi) et exprimé leur solidarité avec les autorités algériennes dans sa lutte contre le terrorisme. Le président des Conseils d'Etat et des ministres de la République de Cuba, M. Raul Castro Ruz, a condamné "énergiquement ces actions répréhensibles", dans un message adressé au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, tout en faisant part de "la solidarité de son pays au peuple et au gouvernement algériens". L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a condamné l'attaque terroriste du complexe gazier et rappelé à la communauté internationale les menaces que posait en permanence le fléau du terrorisme et la nécessité de les contrer en apportant une réponse internationale efficace, notamment en supprimant les source de financement des groupe terroristes. Elle reconnaît que pendant de nombreuse années, les autorités et le peuple algériens ont souffert sur le territoire d'attentats fort violents, fomentés par des terroristes, affirmant comprendre pourquoi "les autorités ont opposé une réaction musclée aux terroristes avec lesquels il n y avait aucune perspective de négociation sérieuse". L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a reconnu les activités anti-terroristes des forces de sécurité algérienne et la menace perpétuelle que représente AQMI et les groupes qui lui sont associés, indiquant que les gouvernements européens devraient continuer d'aider les autorités algériennes à combattre les terroristes dans la région. De son côté, le président sénégalais, M. Macky Sall, a fermement condamné, lors du dernier Conseil des ministres, "la prise d'otages meurtrière d'In Amenas, en République soeur d'Algérie". Il a exprimé "la solidarité du Sénégal à l'égard de l'Algérie et de tous les Etats ayant perdu des ressortissants lors du dénouement tragique de cet évènement". L'Ethiopie a, pour sa part, condamné "avec force" l'attaque terroriste, indiquant que "tout acte de terreur, indépendamment de ses motifs, ne peut être justifié et constitue une menace grave à la paix et à la sécurité régionale et internationale". Exprimant sa solidarité avec son "partenaire stratégique l'Algérie", l'Ethiopie a souligné l'urgence d'adopter "une action unie contre toutes les formes de terrorisme". La Grèce a également fait part de "sa solidarité et son soutien au peuple et au gouvernement algérien qui ont enduré beaucoup d'épreuves à cause du fanatisme et de l'extrémisme". Le ministère vietnamien des Affaires étrangères a, lui aussi, condamné la récente attaque terroriste à Tiguentourine, appelant la communauté internationale à faire plus d'efforts pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes. Le Kenya a, de son côté, exprimé sa solidarité avec l'Algérie et condamné fermement l'attentat terroriste contre l'installation gazière d'In Amenas qui a causé des pertes en vies humaines et des blessés. En sa qualité de président du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine à partir du mois de janvier 2013, le Kenya a réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations constitue "l'une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales" et que "tout acte de terrorisme quelle qu'en soit la motivation, le lieu, le moment, est injustifiable". Abondant dans le même sens, le Niger , tout en condamnant "vigoureusement cet acte ignoble", a exprimé au peuple algérien si "durement touché", son "ferme" soutien et sa sympathie dans l'épreuve, se disant conscient des "graves menaces" que fait peser le terrorisme sur la région sahélo-saharienne. Le Niger, a réitéré, dans ce sens, son appel en faveur d'une plus "grande vigilance" mais aussi d'une plus "grande fermeté" de la communauté internationale en vue de faire face, de façon "coordonnée", à ce terrible fléau qui constitue "une hypothèque sérieuse pour la paix et la sécurité mondiale". Le Mali a de son côté condamné avec énergie la prise d'otage, acte qui confirme une fois de plus que "les terroristes n'offrent d'autres choix que la possibilité pour la communauté internationale de les combattre vigoureusement". Il a dans ce sillage, exprimé sa solidarité au peuple et au gouvernement algériens et manifesté sa détermination à lutter contre le fléau du terrorisme, devenu phénomène mondial. L'Iran a, pour sa part, condamné l'attaque terroriste et fait part de la compassion et de la solidarité de son gouvernement avec la famille des otages tués et avec le peuple et le gouvernement algériens. La Belgique a indiqué que la responsabilité première de qui s'est passé à In Amenas était celle des terroristes qui avaient envahi ce site gazier, affirmant "comprendre l'attitude des autorités algériennes" d'avoir choisi rapidement de neutraliser les terroristes "après tant d'années de terrorisme sur leur territoire". De son côté, la Mauritanie a condamné "fermement la barbarie des terroristes", et exprimé sa pleine solidarité avec l'Algérie, pays frère. L'Etat des Emirat arabes Unis a également condamné, "fermement la barbarie des terroristes", et exprimé sa pleine solidarité avec l'Algérie, exprimant par la même occasion, "son refus du terrorisme sous toutes ses formes". L'Afrique du Sud a aussi condamné de "la manière la plus forte l'attaque terroriste" d'In Amenas, réitérant sa disponibilité à soutenir l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme sous toutes ses forme. Elle a ajouté qu'elle continuait à soutenir la lutte internationale contre le terrorisme et appuyait les efforts multilatéraux, particulièrement dans le cadre de l'ONU et de l'UA, visant à éradiquer le terrorisme.