Des dizaines de locaux qui se trouvent au-dessous des cités du quartier des 600 logements, appartenant à l'OPGI et AADL sont abandonnés depuis plusieurs années. Certains sont saccagés, abandonnés et transformés en des lieux de débauche, d'autres sont transformés en des lieux d'habitations. Le quartier a forte concentration d'habitation qui porte le nom de la rue Maillot, un lieu où se trouvait, jadis la maison close de Blida dont les locataires ont été délocalisés, a Ouled Yaich, il y a plus de deux décennies et qui font toujours parler d'eux, dégage une image lugubre et désolante. Les autorités locales, qui se sont succédés, semblent êtres incapables d'agir pour rendre le cadre de vie des citoyens meilleur. D'ailleurs, rares sont les gens qui s'aventurent à prendre le risque de traverser ce quartier populaire, surtout la nuit où les malfaiteurs sont maîtres des lieux. Mises en vente par les organismes publics, aucun local n'a été vendu malgré la réduction des prix. Aucun commerçant n'oserait prendre le risque d'investir dans un quartier totalement sous l'emprise de gangs. Les habitants de ce quartier soufrent dans un silence et n'osent pas se révolter contre ses repris de justice par peur de représailles. Les multiples interventions de la police, n'ont pas dissuadé ces dealers, des noctambules qui sèment la terreur jour et nuit. «Nous vivons constamment sous la menace. «À tous moments, vous risquez d'être agressé par des voyous qui sont sous l'effet de la drogue. Avant, on voyait ses actes de violence que dans les films américains, aujourd'hui, nous les vivons et nous les subissons au quotidien. Le pire, c'est que la situation empire de plus en plus et nos enfants ont peu de chance d'éviter la délinquance qui, malheureusement, est omniprésente dans notre quotidien», explique un habitant du quartier populaire du 120 logements qui s'interroge pourquoi un quartier populaire qui compte des milliers de logements n'est pas protégé par une Sûreté urbaine ou une brigade mobile de la police judiciaire.