Le ministère de l'éducation nationale a décidé d'engager une concertation avec l'ensemble des acteurs et partenaires du secteur pour procéder du 3 février au 11 avril 2013 à une évaluation de l'étape de l'enseignement obligatoire. Il s'agit de "cerner les causes qui ont donné lieu aux dysfonctionnements enregistrés dans le système éducatif pour apporter les changements nécessaires et fixer les priorités dans le cadre de la finalisation de la réforme du secteur, a annoncé samedi le ministre de l'éducation nationale, M. Abdellatif Baba Ahmed, lors d'une conférence nationale des directeurs de l'éducation des wilayas du pays. Il a insisté à ce propos, sur l'essence et objectifs de la réforme qui restent "immuables et hors d'atteinte", soulignant que certains aspects "feront l'objet d'une évaluation et probablement d'une révision". Cette concertation élargie s'articulera autour des réalisations au plan de l'application de la réforme du système éducatif, a-t-il dit rappelant que cette opération s'inscrivait dans le programme d'action du ministère qui lui, s'inscrit dans le programme général du gouvernement approuvé en conseil des ministres le 17 septembre 2012 et adopté par le parlement. M. Baba Ahmed a affirmé d'autre part, que son secteur a décidé dix ans après l'amorce de la réforme du système éducatif, de procéder à une "évaluation objective et perspicace des étapes franchies afin d'établir un diagnostic qui sera mis à la disposition des membres de la corporation sur la situation actuelle que connait notre école". "Ce dernier, a-t-il poursuivi, portera sur les points forts et l'évolution enregistrée au double plan qualitatif et quantitatif pour cibler enfin, les points faibles et lacunes qui ont entravé la bonne application de la réforme". Le processus de réforme du système éducatif a été entamé en 2003 pour revenir aux bases premières établies par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans sa lettre d'orientation en 2000 ainsi que les décisions issues du conseil des ministres en avril 2002 et adoptées par le parlement en juillet de la même année.