Neuf judokas algériens dont deux filles sont engagés dans le Grand Chelem de Paris (France) dont la 39e édition s'est ouverte samedi au Palais omnisports de Bercy avec la participation de 434 athlètes représentant 109 nations. La sélection nationale est représentée, chez les dames, par Sonia Assellah (+78 kg) et Tariket Ratiba (-57 kg), alors que chez les messieurs, Lyes Saker (-60 kg), Amar Benikhlef (-90 kg), Ilyes Bouyakoub (-100 kg), Abderahmane Benamadi (-81 kg), Yacine Ladour (-81), Sofiane Abadla (-73 kg) et Mustapha Boulemia (-73 kg) sont en lice. Pour le staff technique national, il s'agit à travers cette participation de se frotter au gotha mondial dans la discipline et de bien préparer les prochaines échéances internationales qui attendent l'équipe nationale. Aux yeux du coach national des messieurs, Omar Rebahi, le tournoi parisien constitue une phase préparatoire devant lui permettre de choisir les meilleurs athlètes qui défendront les couleurs algériennes aux prochains championnats d'Afrique prévus en avril (pays non encore désigné) et aux jeux méditerranéens de Turquie, en juin prochain. "Même si la porte de la sélection nationale est ouverte à tout athlète faisant preuve de performance, y gagner une place coûtera désormais très cher, d'où l'esprit d'émulation que je voudrais y faire régner", a-t-il indiqué à l'APS. Excepté le jeune Yacine Ladour (21 ans) qui fait son baptême du feu avec le tournoi parisien, ses coéquipiers en sont des habitués dont notamment Amar Benikhlef (-90 kg) qui a décroché une brillante troisième place lors de l'édition 2010. Chez les filles, l'objectif, au-delà de l'importance du tournoi parisien, est surtout d'améliorer le classement mondial de deux athlètes engagées. "Le niveau du Grand Slam parisien est très élevé et l'opportunité est toute offerte pour se frotter au gotha mondial", a indiqué, de son côté, l'entraîneur Abderrahmane Laouada, qui a justifié le choix des deux athlètes par le fait qu'elles soient championnes d'Afrique. L'équipe féminine nationale a déjà laissé bonne impression dans le tournoi parisien, notamment après les belles performances de Soraya Hadad (-52 kg), classée deuxième en 2011 et Moussa Meriem, qui a arraché la médaille bronze dans la même catégorie de poids, en 2010. Lancé en 1971, le Grand Chelem de Paris est considéré comme la première compétition majeure après les jeux olympiques de Londres en juillet 2012. Depuis quelques années, il est l'un des quatre " Grand Slam " organisés par la Fédération internationale de judo.