Le président du Front algérien pour le développement, la liberté et la légalité (FADL) M. Tayeb Yenoune a mis l'accent samedi sur la nécessité de consacrer le principe de contrôle populaire dans la future constitution de manière à permettre au citoyen de dénoncer les crimes économiques. Au cours d'un rassemblement tenu à Bab El Oued à Alger, M. Yenoune a souligné que "le peuple est la base du pouvoir et qu'il doit exercer ce droit", insistant particulièrement sur la nécessité de l'application de la peine de mort à l'encontre des "auteurs de crimes économiques après un jugement équitable". Pour ce faire, il est nécessaire de faire naître chez le citoyen "une conscience patriotique" pour l'avènement d'un changement positif dans "une Algérie au dessus de tous", a-t-il dit, estimant que l'Assemblée populaire nationale "qui n'est plus en mesure de représenter le peuple, doit être dissoute". M. Yenoune a proposé que le salaire du représentant siégeant à l'Assemblée soit équivalent à 3 ou 4 fois le SNMG afin qu'il soit proche du peuple, et partant, votera des lois assurant l'égalité des chances. Il a proposé également que soit consacré dans la future constitution le droit du citoyen au logement et à l'emploi pour préserver sa dignité, estimant que "l'Etat doit garantir au citoyen sans emploi un logement sans contre-partie financière". Le président du FADL a appelé également à une "séparation effective des trois pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) et à une alternance au pouvoir.