Le Front algérien pour le développement, la liberté et la justice (FADLJ) a appelé, hier à Alger, à la création d'un haut conseil de déontologie politique pour « un meilleur contrôle des dérapages politiques ». Le président du FADLJ, Tayeb Yennoune, a indiqué qu'« un haut conseil de déontologie politique est à même de contrôler les activités politiques et tout dérapage ou comportement indécent pouvant provenir de certains hommes politiques, notamment en ce qui concerne l'instrumentalisation ou l'exploitation de l'histoire, de la religion et des constances nationales à des fins personnelles ». Le Front, agréé le 19 mars 2013, propose que tous les partis soient représentés dans ce conseil aux côtés de représentants d'institutions de l'Etat. Concernant l'amendement de la Constitution, l'intervenant a indiqué que son parti « croit que le peuple est la seule source du pouvoir. C'est pourquoi il est impératif de l'associer à l'amendement de la Constitution », appelant également à l'alternance aux postes de responsabilités. Exposant les idées et principes de son parti, M. Yennoune a jugé « impérative la révision de l'arsenal politique qui n'est plus adapté à la conjoncture actuelle » soulignant l'importance du principe de séparation des pouvoirs à même de garantir l'équilibre et une coordination rationnelle en vue de consacrer une indépendance responsable dans le cadre constitutionnel du pays, des médias libres et une politique sociale juste.