Le groupe suédois, Ericsson, leader mondial des équipements de réseaux de télécommunications, veut établir un partenariat à long terme avec l'Algérie, a indiqué, lundi à Stockholm, le PDG du groupe, Hans Vestberg. "L'Algérie constitue un marché important pour Ericsson en Afrique du Nord en matière de télécommunications, et nous espérons établir un partenariat à long terme dans le secteur", a déclaré à l'APS M. Vestberg lors d'une rencontre avec la presse tenue au siège d'Ericsson. A la veille du lancement de la 3G en Algérie, le patron du groupe suédois ambitionne de développer le partenariat bilatéral à travers la modernisation du réseau actuel au moyen des nouvelles solutions techniques. Elargir l'accès aux TIC, avait été le mot d'ordre du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors du Conseil des ministres tenu déjà en décembre 2012. Un projet de loi sur les TIC, récemment soumis à l'Assemblée populaire nationale (APN), traduit ainsi la volonté des pouvoirs publics à donner une "plus grande dimension" à ce marché en s'appuyant sur des opérateurs pouvant apporter une valeur ajoutée. Un nombre important de problématiques mondiales telles que l'urbanisation et la pauvreté pourraient bénéficier des solutions offertes par la téléphonie de haut débit, selon les experts d'Ericsson dont réseaux couvrent 40% du trafic mobile mondial, en assurant la maintenance d'infrastructures desservant plus 2,5 milliards d'abonnés de plusieurs pays dont l'Algérie. Le groupe Ericsson est présent en Algérie depuis 1974 avant de réaliser une société mixte (Sitel) basée à Tlemcen, spécialisée dans la fabrication d'équipements de téléphonie fixe et dont la partie suédoise détient 35% du capital.