Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué, mercredi à Bethioua (Oran), que son pays ambitionnait de faire de l'Algérie un point de départ pour asseoir un partenariat fort avec le continent africain. Dans une allocution prononcée devant son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, à l'occasion de la cérémonie de mise en service de la nouvelle aciérie, réalisée par la société turque de droit algérien "Tosyali Iron et Steel", M. Erdogan a souligné que l'Algérie, qui a de nombreux acquis à son actif, est un exemple à suivre. "Nous ambitionnons de faire de ce pays un point de départ pour asseoir un partenariat fort et puissant avec l'Afrique", a-t-il affirmé. Il a ajouté que la Turquie "veut impulser une dynamique nouvelle aux relations bilatérales et ambitionne de doubler le volume des échanges économiques afin qu'ils atteignent les 10 milliards de dollars au lieu de 5 milliards actuellement". Par ailleurs, M. Erdogan a rappelé que l'Algérie est un pays leader en matière de production des hydrocarbures. "Nous ambitionnons d'augmenter nos importations énergétiques d'Algérie, de renforcer nos échanges commerciaux et leur diversification et hisser à des niveaux plus importants nos investissements et notre partenariat", a-t-il dit. Le Premier ministre turc a également fait part de son intention d'encourager la circulation des personnes entre les deux pays dans le cadre de la promotion du tourisme, tout en mettant en exergue l'histoire commune entre l'Algérie et la Turquie qui symbolise la fraternité et l'amitié. Erdogan et Sellal, ont procédé, au deuxième et dernier jour de la visite officielle du Premier ministre turc en Algérie, à la mise en service de la nouvelle aciérie "Tosyali". Ce complexe, réalisé par une société turque de droit algérien, est considéré comme le plus important investissement de la Turquie à l'étranger. L'infrastructure emploie plus de 1.000 travailleurs. Ses gestionnaires ambitionnent d'atteindre un chiffre d'affaires annuel de près d'un milliards de dollars.