Au total 1.965 cas de tricherie ont été enregistrés au niveau des académies régionales marocaines de l'éducation et de la formation lors de la session de l'examen national normalisé du baccalauréat de l'année 2013, qui a pris fin jeudi dernier, a annoncé le ministère de l'éducation. Selon les médias, c'est par le biais de deux pages "tasribat" (fuites) du réseau social Facebook que sont passés la majorité des candidats fraudeurs juste après la remise des copies d'examens de certaines épreuves, et ce, en utilisant une connexion internet. Le ministère a indiqué avoir procédé à la collecte des réponses publiées sur Facebook qui ont été distribuées aux commissions de correction afin qu'elles soient prises en compte pour la détection d'éventuels cas de tricherie lors de la correction des copies. Le ministre du secteur Mohamed El Ouafa avait souligné mercredi dernier, au lendemain de la découverte de cas de tricherie, soit au deuxième jour des épreuves qu'"il s'agit d'une bande organisée, active partout au Maroc, qui est derrière ce trouble". Il a indiqué que ces cas de fraude feront l'objet de mesures disciplinaires portant notamment sur l'interdiction de passer la session de rattrapage et les examens du baccalauréat pour une durée d'un ou deux ans mais que des cas seront soumis à la justice concernant l'agression d'enseignants chargés de la surveillance de la part de candidats pris en flagrant délit. Cette année, 484 778 candidats, dont 215 085 candidates étaient inscrits aux examens du baccalauréat.