Une cérémonie de sortie de la 26eme promotion des élèves officiers d'active, de la promotion de spécialistes en sciences médicales et de la promotion de sous-officiers contractuels infirmiers a été organisée mardi à l'Ecole nationale de la santé militaire d'Ain Naâdja (Alger). Baptisée du nom de la chahida "Abdelaziz Meriem", la promotion dont la cérémonie de sortie a été présidée par le Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le général-major Mohamed Zanakhri, compte des médecins spécialistes (67 médecins et 38 chirurgiens), 56 médecins généralistes ainsi que des médecins diplômés de l'enseignement spécialisé (47 urgentistes, 17 spécialistes en médecine de catastrophe, 15 spécialistes en immunologie et allergie et enfin 52 diabétologues). Au sein de cette promotion, l'on compte aussi des cadres médicaux et paramédicaux du Tchad, de l'Etat de Palestine, du Sahara Occidental et de Mauritanie, dans le cadre du renforcement des relations extérieures et de la coopération de l'Armée nationale populaire (ANP). Dans une allocution, le directeur général de l'Ecole le général Senoussi Brikci Ibrahim a présenté un exposé sur les promotions sortantes et la formation reçue, appelant les promus à donner "la meilleure image de leur école". Après la remise des grades et des diplômes aux lauréats des différentes spécialités ainsi que la médaille du 50eme anniversaire de l'Indépendance nationale, il a été procédé à la remise de l'emblème à la promotion prochaine. D'autre part, la cérémonie a été marquée par la distinction de la famille de la Chahida Meriem Abdelaziz par le général major Mohamed Zanakhri. La Chahida Meriem Abdelaziz a entamé son activité révolutionnaire par l'écriture de documents sur la révolution. En janvier 1956, elle rallia les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN). Au début de l'année 1957, le commandement de la région de M'sila a chargé la chahida Meriem Abdelaziz d'une mission aux côtés d'autres moudjahidine qui se sont déplacés de la montagne d'El Maadhid vers le Hodna où un accrochage eut lieu entre ce groupe et les forces de l'ennemi dans le douar Bouhamadou. Meriem Abdelaziz a été grièvement blessée et fut emprisonnée par les forces de l'occupation, avant de décéder des suites de ses blessures.