Le président du CA Batna Farid Nezzar, suspendu un (1) an ferme de toute fonction officielle en raison de ses déclarations "répréhensibles" sur les médias, a qualifié mardi cette sanction d'"injuste", estimant qu'il n'"avait dit que des vérités". "C'est de la pure injustice. Je n'ai fait que dire des vérités avec le souci de défendre uniquement l'intérêt de mon club ", a affirmé à l'APS le premier responsable du club batnéen, précisant "qu'il ne fera pas appel" de cette sanction, entrée en vigueur à partir du 9 juillet dernier. La commission de discipline s'est référée à l'article 125 du règlement des championnats de football professionnel et aux articles 4, 6, 37 et 78 du code disciplinaire de la Fédération algérienne de football (FAF), ajoute-t-on de même source. Farid Nezzar avait annoncé que son club boycottera le prochain championnat de Ligue 2, suite à l'affaire de corruption présumée de joueurs du CAB par l'équipe de la JS Saoura. "Tout ce que j'ai déclaré à propos de cette affaire, j'en suis pleinement responsable. J'ai dit, entre autres, que notre football est victime de la corruption, qu'il est géré par des incompétents, personne ne pourra me contredire parce que c'est la vérité", a réitéré le président du CAB, club relégué en Ligue 2. L'affaire en question remonte au 22 octobre 2012 lorsque deux joueurs du CA Batna auraient été approchés à Aïn M'lila par un manager répondant au nom de Nouri Benaïssa qui s'était présenté en qualité d'émissaire de la JS Saoura. Farid Nezzar avait alors soutenu que cette personne a été mandatée par le président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati pour arranger le match face au CA Batna (0-0), comptant pour la 8e journée du championnat. Statuant sur cette affaire, le tribunal d'Aïn M'lila a condamné Zerouati ainsi que l'agent de joueurs FIFA, Nouri Benaïssa, à 18 mois de prison ferme.