Le président du CA Batna Farid Nezzar, dont le club est relégué en Ligue 2, a écopé d'une suspension d'un (1) an ferme de toute fonction officielle en raison de ses déclarations "répréhensibles" sur les médias, a annoncé la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Cette sanction, qui est entrée en vigueur à partir du 9 juillet dernier, soit au lendemain de la réunion de la commission de discipline, est assortie d'une amende de 200.000 DA, selon un communiqué publié sur le site de la LFP. La commission de discipline s'est référée à l'article 125 du règlement des championnats de football professionnel et aux articles 4, 6, 37 et 78 du code disciplinaire de la Fédération algérienne de football (FAF), ajoute-t-on de même source. Farid Nezzar avait annoncé que son club boycottera le prochain championnat de Ligue 2, suite à l'affaire de corruption présumée de joueurs du CAB par l'équipe de la JS Saoura. La LFP avait alors réagi en affirmant que "le président du CA Batna tente, désespérément, par tous les moyens et prétextes fallacieux, de maintenir son club au sein de la Ligue 1, alors que sportivement le CAB figure parmi les clubs relégués en Ligue 2 de la saison 2012/2013". Elle a également décidé de convoquer Farid Nezzar devant la commission de discipline "pour répondre de ses agissements et des mensonges qu'il répand d'une manière outrancière". Cette affaire remonte au 22 octobre 2012 lorsque deux joueurs du CA Batna auraient été approchés à Aïn M'lila par un manager répondant au nom de Nouri Benaïssa qui s'était présenté en qualité d'émissaire de la JS Saoura. Farid Nezzar avait alors soutenu que cette personne a été mandatée pour arranger le match de l'équipe de la Saoura face au CA Batna (0-0), comptant pour la 8e journée du championnat. Il avait notamment affirmé à la presse qu'il détenait "les preuves d'une tentative d'arrangement du match CAB-JSS". De son côté, le tribunal d'Aïn M'lila a condamné Mohamed Zerouati, président de la JSS, ainsi que l'agent de joueurs FIFA, Nouri Benaïssa, à 18 mois de prison ferme dans le cadre de cette affaire.