Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont salué mercredi la signature d'un accord-cadre par quatre pays d'Afrique du Nord-Est pour améliorer la gestion de l'eau d'un réservoir souterrain situé le long des frontières entre ces pays. La Libye, l'Egypte, le Tchad et le Soudan se sont mis d'accord sur un programme pour renforcer l'exploitation et le partage équitables de la nappe phréatique souterraine du bassin de Nubie. L'accord est l'aboutissement d'un projet de coopération technique commune du PNUD, de l'AIEA, du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et de l'UNESCO. En vertu de cet accord, les pays s'engagent à renforcer et développer le mécanisme de coordination régional qui existe déjà, notamment en établissant une autorité commune pour la gestion de la nappe phréatique. Le programme pose les bases d'une coopération renforcée entre ces quatre pays arides et renforcera leur capacité à surveiller et gérer la nappe de façon efficace. Avec l'expansion démographique et la diminution des autres sources, la nappe phréatique est de plus en plus exploitée. Le PNUD a ainsi félicité les gouvernements des 4 pays ''pour cette étape historique de la gestion coopérative des ressources souterraines partagées d'eau qui sont primordiales pour préserver les moyens de subsistance et les écosystèmes'', a souligné l'Administratrice du PNUD, Helen Clark. Félicitant toutes les parties prenantes à cette ''réalisation considérable'', le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a souligné que l'eau étant une ''ressource clé'', la gestion et l'utilisation efficaces des ressources hydriques sont essentiels pour l'avenir. Selon lui, cet accord concernant le programme d'action stratégique est le fruit d'une réelle coopération entre les quatre pays, l'AIEA et le PNUD.