Fini l'exploitation anarchique des eaux souterraines de la nappe albienne que partagent l'Algérie, la Libye et la Tunisie. En effet, un accord vient d'être signé entre les ministres des Ressources en eau des trois pays en vue de déterminer les quantités d'eau revenant à chaque pays. L'accord prévoit la mise en place d'un mécanisme de concertation permanent sur la gestion du système des eaux souterraines de la nappe albienne, afin de garantir la préservation de ces ressources, a fait savoir jeudi dernier le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. En réponse à une question orale d'un membre du Conseil de la Nation réuni en session plénière, il a indiqué que la part de ces eaux communes revenant à l'Algérie est estimée à 700.000 km2, alors que la Tunisie et la Libye se partagent le reste de la superficie, à raison de 80.000 km2 pour la Tunisie et 250.000 km2 pour la Libye. Un volume de 2,7 milliards de m3 de ces eaux sont extraites actuellement et sont partagées entre les trois pays, l'Algérie bénéficiant de 1 milliard 700.000 m3, la Tunisie de 600.000/m3, alors que la part revenant à la Libye est estimée à 400 mille/m3, souligne le ministre. Ainsi, on peut s'avancer à dire que cet accord vient mettre un terme au projet chimérique de Khaddafi de réaliser le fameux «lac artificiel» en pompant dans la nappe phréatique. Communément appelée «eaux souterraines du Nord Sahara», cette nappe couvre plus de 1 million de km2, dont la majeure partie se trouve à l'intérieur de l'Algérie. La nappe albienne comprend deux couches géologiques, dont l'une, la plus profonde est située pour une grande part à l'intérieur de l'Algérie et couvre la totalité ou en partie les territoires de 12 wilayas, précise le ministre. S'appuyant sur des études dans ce domaine, Sellal indique que le volume des eaux se trouvant dans ces nappes sont estimées à 60.000 milliards de mètres cubes, dont 40.000 milliards de m3 se trouvent dans le sous-sol algérien, a poursuivi le ministre, précisant toutefois que le taux de renouvellement de ces eaux «est très minime» car ne dépassant pas 1 milliard de m3/an. L'accord en question permettra par ailleurs d'encourager la réalisation d'études et de recherche communes entre les trois pays et l'élaboration de programmes de formation au profit de cadres chargés de la gestion du mécanisme de concertation qui sera lancé au courant de ce mois. Sellal a fait savoir que la capacité de l'Algérie en matière d'assainissement des eaux usées, dépassera en 2010 la moyenne de 600 millions de m3 par an. Le ministre a précisé que notre pays sera en mesure de traiter 82% de ses eaux usées en 2010, rappelant que le taux actuel d'assainissement est de 350 millions de m3 par an. La collecte et le traitement des eaux usées et la protection des plans d'eau, des lacs et des oueds, de la pollution, interviennent dans le cadre du plan national en vigueur qui compte 46 stations d'assainissement et de traitement des eaux usées, a indiqué M. Sellal. Dans le cadre du même plan, 34 nouvelles stations ont été créées. Fini l'exploitation anarchique des eaux souterraines de la nappe albienne que partagent l'Algérie, la Libye et la Tunisie. En effet, un accord vient d'être signé entre les ministres des Ressources en eau des trois pays en vue de déterminer les quantités d'eau revenant à chaque pays. L'accord prévoit la mise en place d'un mécanisme de concertation permanent sur la gestion du système des eaux souterraines de la nappe albienne, afin de garantir la préservation de ces ressources, a fait savoir jeudi dernier le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. En réponse à une question orale d'un membre du Conseil de la Nation réuni en session plénière, il a indiqué que la part de ces eaux communes revenant à l'Algérie est estimée à 700.000 km2, alors que la Tunisie et la Libye se partagent le reste de la superficie, à raison de 80.000 km2 pour la Tunisie et 250.000 km2 pour la Libye. Un volume de 2,7 milliards de m3 de ces eaux sont extraites actuellement et sont partagées entre les trois pays, l'Algérie bénéficiant de 1 milliard 700.000 m3, la Tunisie de 600.000/m3, alors que la part revenant à la Libye est estimée à 400 mille/m3, souligne le ministre. Ainsi, on peut s'avancer à dire que cet accord vient mettre un terme au projet chimérique de Khaddafi de réaliser le fameux «lac artificiel» en pompant dans la nappe phréatique. Communément appelée «eaux souterraines du Nord Sahara», cette nappe couvre plus de 1 million de km2, dont la majeure partie se trouve à l'intérieur de l'Algérie. La nappe albienne comprend deux couches géologiques, dont l'une, la plus profonde est située pour une grande part à l'intérieur de l'Algérie et couvre la totalité ou en partie les territoires de 12 wilayas, précise le ministre. S'appuyant sur des études dans ce domaine, Sellal indique que le volume des eaux se trouvant dans ces nappes sont estimées à 60.000 milliards de mètres cubes, dont 40.000 milliards de m3 se trouvent dans le sous-sol algérien, a poursuivi le ministre, précisant toutefois que le taux de renouvellement de ces eaux «est très minime» car ne dépassant pas 1 milliard de m3/an. L'accord en question permettra par ailleurs d'encourager la réalisation d'études et de recherche communes entre les trois pays et l'élaboration de programmes de formation au profit de cadres chargés de la gestion du mécanisme de concertation qui sera lancé au courant de ce mois. Sellal a fait savoir que la capacité de l'Algérie en matière d'assainissement des eaux usées, dépassera en 2010 la moyenne de 600 millions de m3 par an. Le ministre a précisé que notre pays sera en mesure de traiter 82% de ses eaux usées en 2010, rappelant que le taux actuel d'assainissement est de 350 millions de m3 par an. La collecte et le traitement des eaux usées et la protection des plans d'eau, des lacs et des oueds, de la pollution, interviennent dans le cadre du plan national en vigueur qui compte 46 stations d'assainissement et de traitement des eaux usées, a indiqué M. Sellal. Dans le cadre du même plan, 34 nouvelles stations ont été créées.