Le président du jury de la section long métrage de la 7ème édition du festival d'Oran du film arabe (FOFA), le cinéaste algérien Ahmed Rachedi a indiqué que les films en compétition ont été jugés sur le plan cinématographique, loin de toute considération de leurs tendances politiques. L'auteur de "l'Opium et le Bâton "et "Ben Boulaid "a précisé à la presse, après la cérémonie de proclamation du palmarès et de la remise des prix, que le jury a jugé les films en compétition sur les plans cinématographiques et artistiques "sans prendre en considération les thèses et les messages politiques qu'ils véhiculaient". Les deux lauréats ex-aequo du grand prix du FOFA, ont été primés "sur la base de leur scenario, de leurs valeurs artistiques convaincantes et du professionnalisme dans la réalisation et la direction des comédiens", a encore ajouté Ahmed Rachedi. Le même réalisateur a souhaité "une plus forte présence du cinéma national" dans les prochaines éditions du FOFA, soulignant que ce festival a permis l'émergence du court métrage algérien. "Je me suis réjoui à l'idée que cette 7ème édition soit dédiée à la nouvelle vague du cinéma arabe pour faire découvrir les tendances et les préoccupations des jeunes réalisateurs, mais j'aurai aimé voir également d'autres films", a-t-il commenté. La 7ème édition du FOFA a pris fin, dans la soirée du lundi, au cours d'une cérémonie, organisée au Centre des conventions "Mohamed Benahmed" d'Oran. Deux longs métrages, "Miriam" du syrien Basil El Khatib et "Haraj wa maraj"de l'égyptienne Nadine Khan, on remporté en ex-aequo le grand prix "Wihr d'Or". L'algérien Karim Moussaoui a reçu le grand prix dans la catégorie court métrage, pour son oeuvre "Les jours d'après".