Prix - Hier soir, le rideau est tombé sur la 7e édition du Festival d'Oran du film arabe, avec le déroulement de la cérémonie de clôture et la proclamation du palmarès des sections long et court métrages et documentaires. Les films Haraj wa maraj, de Nadine Khan (Egypte), et Mariam, de Bassil Al-Khatib (Syrie), ont décroché le Wihr d'or, le grand prix de la compétition des longs métrages du Festival du film arabe (FOFA), dont la 7e édition a pris fin hier dans la soirée. Haraj wa maraj décrit la situation difficile dans un milieu rural où sévissent des lois aléatoires loin de la ville citadine et où l'Etat est totalement absent. Les faits du film abordent une histoire d'amour mêlée de conflits, dans un milieu isolé et renfermé. Mariam se décline par son contenu en un hymne à la femme syrienne et à l'espoir de paix en Syrie. Il raconte un siècle d'histoire syrienne à travers le vécu, à des époques différentes, de trois femmes portant chacune le prénom Mariam. Le prix des meilleurs rôles masculin et féminin de cette catégorie est revenu à l'acteur Fethi Hamdaoui dans le film Thursday afternoon (jeudi après-midi) de Tunisie, à l'actrice Yara Abou Haydar, du Liban, dans le film Asfouri et Tahani Selloum dans Line of sight (à portée d'œil) de Jordanie. Le prix du meilleur scénario a été décerné au film Echo de Sameer Aref d'Arabie saoudite. Le long métrage Les damnés, de Mohcine Besri, a décroché le prix spécial du jury qui a décerné une distinction spéciale à l'actrice Sabrina Dahmani dans le film Dans la boîte (Algérie). Un prix a été également décerné au long métrage L'ombre de la mer de l'Emirati Nawaf Al Janahi. Dans la catégorie des courts métrages, le film Les jours d'avant, du jeune réalisateur algérien Karim Moussaoui a décroché le grand prix. Deux diplômes d'honneur ont été décernés aux courts métrages Booby, de Mehdi Barsaoui (Tunisie), et L'exil, de Mbarek Menad (Algérie). Le film documentaire Un monde pas à nous de Mehdi Flifel (Palestine) a décroché le prix réservé à cette catégorie. Le long métrage Le rire de Mona Lisa, de Fadi G. Haddad (Jordanie) a remporté le prix du jury spécial journalistes. Cette édition du festival placée sous le thème «La nouvelle génération du cinéma arabe» a été une opportunité pour aborder des problèmes d'ordre social, politique – la situation politique et sécuritaire que traversent certains pays arabes comme la Syrie, la Tunisie, l'Egypte et le Liban a été abordée en filigrane par plusieurs réalisateurs – et économique que vit le monde arabe ainsi que les espoirs, les rêves et les aspirations des peuples à des lendemains meilleurs.