Le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, a mis l'accent dimanche sur la nécessité d'accélérer les travaux de réalisation des stades de football de Baraki et Douéra (Alger) confiés à des entreprises chinoises. "Il faut absolument accélérer le rythme des travaux afin de rapprocher au maximum le délais de réception des deux stades qui vont soulager la capitale en matière d'infrastructures sportives", a lancé le ministre à l'endroit des responsables des projets, à l'issue d'une visite d'inspection aux deux sites. Les travaux du stade Baraki (40.000 places) implanté sur une superficie globale de 65 hectares, ont été lancés en juillet 2009, mais des contraintes administratives ont retardé de trois années la réalisation. Interrompus, les travaux n'ont redémarré qu'au début 2013. "Le projet a connu plusieurs problèmes notamment d'ordre administratif. A présent tout est rentré dans l'ordre et le projet avance. L'ensemble des installations seront réceptionnées durant le premier semestre 2015", indiqué Tahmi. Les techniques modernes utilisées dans la réalisation de ces deux projets feront, par exemple, du stade de Baraki une copie conforme au nouveau stade de Lille en France réceptionné en 2012, selon un responsable du bureau d'étude. Des études sont en cours pour aménager un accès-piétons au stade à partir de la nouvelle gare routière, a-t-il assuré, affirmant que "des experts paysagistes travaillent sur ce dossier", lors d'une projection vidéo relative au stade de Baraki dont l'avancement du projet est estimé à 25%. Il s'est attardé sur la technique de "chevillage chimique" (scellement par injection) qui a montré son efficacité lors des mouvements de foules au niveau des gradins. Le ministre a outre assuré que les deux stades (Baraki et Douéra) ajoutés aux quatre autres grands stades (Tizi Ouzou, Oran, Sétif et Constantine) permettront à l'Algérie de les exploiter d'une manière optimale pour les 30 ou 40 prochaines années, compte tenu de la haute technologie utilisée. "Baraki et Douéra, ce n'est pas uniquement des stades de football, mais de véritables complexes sportifs avec piscine olympique, terrains de réplique, salle Omnisport et autres installations", a-t-il précisé. Le Complexe de Douéra (ouest d'Alger) de 40.000 places également, dont le taux d'avancement des travaux ne dépasse pas les 5%, connaîtra en outre la réalisation d'un hôtel. "Les clubs professionnels peuvent élire domicile dans cet hôtel. Mais la priorité est à l'achèvement du stade dont les travaux ont repris en mai 2013 après deux ans d'arrêt", a-t-il conclu.