Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi a annoncé hier que l'Algérie disposera, dans trois ou quatre ans, de cinq grands stades de football de haut standing, à réaliser dans le cadre des projets d'infrastructures sportives. «L'Etat a beaucoup investi dans les infrastructures sportives et compte poursuivre cette démarche. Ces stades, en plus des centres de regroupements, figurent parmi les priorités d'un programme ambitieux du gouvernement qui permettra à l'Algérie de devenir une nation sportive», a indiqué M. Tahmi à la Chaîne II de la radio nationale. Le ministre a cité les stades de Baraki, Douéra, Oran et également de celui Tizi Ouzou. «Les deux premiers dont les travaux sont à 30%, pourront, si tout va comme on le souhaite, être réceptionnés au plus tard fin 2014», a-t-il assuré, justifiant le retard accusé en la matière par les procédures administratives et réglementaires d'usage. La même date a été avancée par l'invité de l'émission pour la réception du stade de Tizi Ouzou, une des infrastructures que comptera la nouvelle «cité olympique» de la ville, s'étalant sur une superficie de 54 hectares. Cette cité, considérée comme «un véritable bijoux», comporte un stade de 50 000 places couvertes, un autre d'athlétisme de 6 500 places (le plus grand en Algérie), un terrain réplique et un parc auto d'une capacité de 50 000 places. Il sera érigé également un hôtel de 120 lits, un centre commercial, une piscine olympique et une salle OMS d'une capacité de 3 000 sièges. «Ce projet qui est identique au complexe de Sétif, est minutieusement suivi par le wali de la ville et les parties concernées ainsi que la direction des investissements du MJS», a souligné M. Tahmi, assurant que ces projets sont bien lancés. Pour les autres stades existant, le premier responsable du secteur a relevé qu'ils ont besoin «d'être réhabilités» sur tous les plans. Evoquant l'absence de centre de préparation pour les équipes nationales, comme cela existe un peu partout ailleurs, le ministre a fait savoir que son secteur prévoit la réception de 13 centres d'entraînement et de préparation pour les équipes nationales et les clubs sportifs, en plus de ceux existant et opérationnels (Tikjda, Chlef et Seraidi).