Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf a indiqué dimanche à Alger que le déficit en personnel paramédical sera totalement résorbé à l'orée 2016 et ce, dans le cadre de la stratégie élaborée à cet effet. "Un intérêt accru est accordé au corps paramédical à l'effet de pallier les lacunes existantes", a affirmé le ministre dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie organisée en l'honneur des donneurs de sang à l'occasion de leur journée nationale célébrée le 25 octobre de chaque année. "Environ 9.000 cadres paramédicaux seront diplômés cette année des instituts supérieurs qui auparavant étaient des écoles", a-t-il dit. Le ministre a ajouté que "près de 1.500 cadres paramédicaux ayant atteint l'âge de la retraite au niveau national ont été autorisés à poursuivre le travail sauf ceux qui désirent prendre leur retraite pour des raisons personnelles", précisant que cette mesure intervient sur autorisation du ministre auprès du premier ministre chargé de la réforme du service public". A une question sur la pénurie de médicaments, M. Boudiaf a indiqué que ce problème était "inexistant", affirmant la nécessité, pour les gestionnaires des centres de distribution des médicaments, vaccins et sérums, d'adopter une méthode de travail nouvelle pour "les faire parvenir à leurs destinataires dans les zones les plus éloignées du territoire national". S'agissant du traitement du cancer, le ministre de la santé a affirmé que le problème des rendez-vous lointains a été résolu, rappelant les projets de création de centres de traitement du cancer à Batna, Sétif et Annaba et les deux nouveaux centres à Blida déjà opérationnel et à Constantine qui ouvrira bientôt ses portes, selon lui.