"Le problème de la pénurie de médicaments et de vaccins a été définitivement résolu." C'est le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, qui l'a annoncé, jeudi, lors de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales. Le ministre a fait remarquer à ce sujet qu'à l'occasion de sa rencontre avec le directeur général de l'Institut Pasteur, "il s'est avéré qu'aujourd'hui tous les vaccins ont été distribués et que la pénurie de médicaments est liée au problème de gestion ou à la manière d'obtention des médicaments ou des sérums". Il est question, à ce propos, d'instructions du ministère adressées aux travailleurs du secteur de la santé pour mettre fin au problème de la pénurie de médicaments, de vaccins et de sérums. Des perturbations ont été enregistrées dans la distribution des vaccins pour nourrissons indisponibles ces derniers jours, a indiqué le membre du gouvernement. Questionné sur les syndicats de la santé, le ministre a indiqué que "les portes du dialogue resteront ouvertes à tous les syndicats, sans exception". Qualifiant les revendications des syndicats de "nombreuses", le ministre les a jugées "légitimes". "Certaines ont été satisfaites et d'autres font toujours l'objet de revendications de la part de certains syndicats", précise à ce sujet le ministre en s'engageant à tenir ses prochaines rencontres avec les partenaires sociaux en présence de médias. "Le seul souci de tous est de faire face aux problèmes avec sérieux et rigueur", a-t-il insisté à ce sujet. Questionné, en outre, à propos des résultats du travail des commissions d'inspection du fonctionnement des hôpitaux, le ministre s'est contenté de dire que "le travail des commissions d'inspection du fonctionnement des hôpitaux a été finalisé et que les résultats de ce travail seront prochainement communiqués". Dans ce cadre, le ministre n'a pas manqué d'expliquer que la révocation du directeur de l'hôpital de Mouzaïa (Blida) et d'un agent paramédical était intervenue à la suite d'une visite inopinée dans cet établissement. "Les mesures de révocation ont été prises après la mort d'un malade n'ayant pas reçu les soins nécessaires", a-t-il précisé, tout en appelant, dans ce cadre, à davantage de rigueur et de sérieux dans le travail. S'agissant des problèmes auxquels font face les cancéreux du fait du retard des rendez-vous de consultation et des prestations de soins, le ministre a indiqué que "les choses évoluent dans la bonne direction". à propos des médicaments anticancéreux, M. Boudiaf a indiqué qu'"ils sont disponibles et que désormais le problème de manque ne se posera plus". N. M. Nom Adresse email