Les autorités locales de la wilaya de Relizane ont commémoré mercredi, en compagnie des Moudjahidine, la bataille d'Oued Allala qui a eu lieu le 13 novembre 1957 dans l'ouarsenis rendant un hommage appuyé aux héros qui ont remporté de grands exploits face aux forces coloniales françaises. A cette occasion, la FATIHA du Livre saint a été lue à la mémoire des chouhada de cette bataille, au carré des martyrs, lieu de la bataille à Chouala dans les monts de l'Ouarsenis, au sud de la commune de Mendès. Les autorités locales ont, à l'occasion de cet hommage, inauguré deux antennes administratives aux centres ruraux de Chouala et Ouled Moussa pour améliorer le service public et rapprocher le citoyen habitant dans des zones déshéritées de l'administration. En outre, près de 70 familles de la commune d'Oued Slam, à l'extrême sud de la wilaya, ont bénéficié de logements sociaux locatifs. Le wali de Relizane, Abdelkader Kadi a présidé une cérémonie de remise d'arrêtés aux bénéficiaires. La bataille d'Oued Allala a eu lieu suite à une embuscade dressée par la katiba de Bougandoura Mohamed dit "Si Maamar" à l'aube du 13 novembre 1957, dans cet oued situé en contrebas du mont d'Ouled Benaderrahim, contre une patrouille militaire coloniale venant de Mendès et sur ordre du commandant de la zone 4 de la wilaya V historique, le commandant Benadda Benaouda dit "Si Zeghloul". Selon des sources historiques, les moudjahidine ont infligé de lourdes pertes aux forces coloniales ayant subi, dans leurs rangs, un grand nombre de morts et de blessés et du matériel militaire détruit. La patrouille française a eu recours, dans cette bataille, aux unités de secours et de ravitaillement posté près du site de l'embuscade. La bataille a gagné en intensité après l'arrivée des unités de secours et d'avions en provenance d'Oran pour bombarder les sites de moudjahidine. Elle s'est poursuivie jusqu'après le coucher du soleil. Le chef de la katiba "Si Maamar" est tombé au champ d'honneur à l'âge de 34 ans aux côtés de 33 de ses compagnons et deux enfants. Les deux tiers des éléments de la katiba sont sortis indemnes de cette bataille, selon les mêmes sources qui ont souligné que les forces françaises avaient reconnu avoir eu plusieurs morts dans leur rang dont 9 combattants d'artillerie et des avions détruits.