MÈmoire†- La wilaya de Relizane a commÈmorÈ, hier, dimanche, le 54e anniversaire de la mort du chahid Bougandoura Mohamed commandant de la troisiËme katiba de la zone 4 de la wilaya V historique et 33 de ses compagnons d'armes dans cette bataille. Les autoritÈs de wilaya et des moudjahidine de diffÈrentes rÈgions du pays ont pris part ‡ une cÈrÈmonie de recueillement ‡ la mÈmoire des chouhada au carrÈ des martyrs situÈ au mont Ouled Abderrahim.† A cette occasion, les participants ont ÈvoquÈ cette cÈlËbre bataille o? les moudjahidine avaient infligÈ de lourdes pertes ‡ líarmÈe coloniale qui Ètait mieux dotÈe en nombre et en artillerie. Le secrÈtaire de wilaya de líONM a exhortÈ les jeunes ‡ s'intÈresser beaucoup plus ‡ líhistoire de la glorieuse RÈvolution de libÈration nationale et de síimprÈgner de ses valeurs. La bataille de Oued Allala a eu lieu suite ‡ une embuscade tendue par la katiba de Bougandoura Mohamed appelÈ Si Ma‚mer le 13 novembre 1957 au matin dans cette vallÈe situÈe en aval du mont Ouled Abderrahim, ‡ une patrouille franÁaise venant de la ville de Mendes, sur ordre du commandant de la zone IV, Benadda Benaouda ´Si Zeghloulª. Selon le secrÈtaire de wilaya de líONM, les forces ennemies ont dÈplorÈ un grand nombre de morts et de blessÈs dans cette bataille. Les moudjahidine se sont emparÈs du matÈriel militaire de l'ennemi et ont dÈtruit et br?lÈ d'autres armes, poussant les soldats franÁais ‡ demander du renfort. La bataille s'est intensifiÈe aprËs le recours ‡ l'aviation qui a bombardÈ les positions des moudjahidine. Le professeur Lahcen Mohamed, chercheur en histoire de la rÈgion, a indiquÈ, en Èvoquant cette bataille dans son ouvrage Histoire du territoire díAmmi Moussa, que trois hÈlicoptËres et plusieurs avions de guerre Ètaient dÈpÍchÈs díOran ‡ la rescousse des soldats franÁais. La katiba de Si Larbi a attaquÈ le poste des forces franÁaises ‡ AÔn Tarik pour permettre aux moudjahidine participant ‡ la bataille de Oued Allala de se replier vers les vallÈes de la rÈgion. †Dans cette bataille, qui síest poursuivie jusquíau coucher du soleil, le commandant Si Ma‚mer est tombÈ au champ díhonneur ‡ lí‚ge de 34 ans† ainsi que 33 de ses compagnons d'armes et deux enfants, alors que les deux tiers de sa katiba ont survÈcu. Selon la mÍme source, les forces coloniales ont dÈplorÈ plusieurs morts et la destruction de plusieurs avions.