Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé mardi que la Russie est prête à continuer à travailler à la fois avec le gouvernement syrien et les principaux groupes d'opposition pour assurer le succès de la Conférence de Genève II qui aura lieu le 22 janvier 2014. Reconnaissant qu'il reste encore beaucoup de travail à faire, le ministère a admis que de nombreuses questions importantes, comprenant la composition des délégations du gouvernement syrien et de l'opposition et la décision finale sur les pays participants, nécessitent d'être résolues avant la conférence. "Le succès des négociations dépend fortement de la capacité de l'opposition syrienne à s'unir contre la menace terroriste dans le pays", a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Lundi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé que la conférence de paix sur la Syrie aura lieu le 22 janvier 2014, précisant que Genève 2 visait à mettre pleinement en oeuvre l'accord de Genève 1 du 30 juin 2012, dont la création d'un organe de transition doté de pleins pouvoirs exécutifs. Au cours des derniers jours, l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue Arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi a multiplié les entrevues avec des responsables gouvernementaux de plusieurs pays (Syrie, Egypte, Irak et Koweït), notamment avec le président syrien Bachar al-Assad, dans le but de s'accorder sur les modalités de la conférence. En attendant sur le terrain, les victimes civiles se comptent par dizaines, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).