Les travaux de la réunion de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique ont pris fin mardi à Alger. Cette rencontre, ouverte dimanche dernier et qui s'est tenue au lendemain du Sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, visait à assister les nouveaux membres africains non-permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, à savoir le Tchad et le Nigeria, à se préparer au traitement des questions de paix et de sécurité sur le continent africain. Elle a notamment permis une interaction "plus étroite" entre le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) et le Conseil de sécurité des Nations unies, par le biais de ses membres africains. La réunion d'Alger avait, également, pour but d'assurer la "continuité" au niveau de la composante africaine au sein du Conseil de sécurité de l'Onu et un partage d'expérience entre les membres de cette instance onusienne, encore en activité, et les nouveaux membres pour une transition et un transfert harmonieux d'un groupe à un autre. En octobre dernier, le Nigeria et le Tchad ont été élus à New York, en qualité de membres non-permanents du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans, rejoignant le Rwanda élu une année auparavant.