Dans une directive relative à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, le président Bouteflika a rappelé avoir auparavant "instruit le Gouvernement de veiller à prendre toutes les dispositions que commande une organisation parfaite de cette échéance électorale, sous tous ses aspects, dans le souci d'en garantir le bon déroulement, dans le respect de la loi et des principes de neutralité, de régularité, de transparence et de crédibilité". Le chef de l'Etat s'est dit à cet égard, "entièrement convaincu" de la conscience du gouvernement et des walis, "du poids d'une telle responsabilité" assurant qu'"ils ne ménageront aucun effort pour assurer à ce rendez-vous électoral déterminant le succès qui s'impose". Il a dans le même contexte mis en avant "la nécessité qu'il y a, pour toutes les autorités et les instances chargées d'organiser ce scrutin, chacune dans le cadre de ses compétences, de faire preuve d'efficience et de rigueur dans l'exercice de leurs missions consignées par la loi". Le président Bouteflika a souligné le nécessaire "respect scrupuleux, par tous les commis de l'Etat mobilisés dans le cadre de l'organisation de cette élection, du principe d'équité et d'impartialité tout en s'abstenant de tout acte susceptible de porter atteinte à tous les droits dont jouissent les électeurs et les candidats". En conséquence, M. Bouteflika a appelé au "strict respect de la loi organique relative au régime électoral, aussi bien dans ses aspects liés à la responsabilité de l'administration et l'impartialité de ses agents vis-à-vis des partis politiques et des candidats, que pour ce qui est des garanties inhérentes à la régularité du scrutin et à sa transparence".