Les participants au séminaire national sur "le rôle des cellules d'écoute dans la lutte contre les maux sociaux en milieu juvénile", ont insisté, mardi en clôture de la rencontre, sur "la nécessité d'une coordination multisectorielle pour préserver la santé morale et physique des jeunes qui constituent l'avenir du pays". Les participants à cette rencontre ouverte dimanche par le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tehmi, ont recommandé "l'extension du réseau des cellules d'écoute et d'orientation" à travers l'ensemble des établissements de jeunesse, afin de renforcer le dispositif de prévention et d'information et faciliter l'insertion sociale des jeunes. Dans son allocation d'ouverture de ce séminaire qui s'est tenu en résence de représentants de 44 cellules d'écoute de wilayas, des ministères de la Justice, de l'Intérieur, de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Gendarmerie nationale, M. Tahmi avait appelé à la mise en place d'un "programme de travail pouvant être mis en oeuvre sur le terrain". La création d'un "centre national de communication et d ‘information", destiné à développer toutes les formes d'éducation des jeunes, a également été recommandée par les participants qui ont aussi appelé à la "redynamisation du numéro vert du réseau des cellules d'écoute à travers le pays", encadrées actuellement par plus de 1.100 spécialistes, ainsi qu'à la signature de conventions entre les secteurs concernés, avec la participation du mouvement associatif en vue d'une meilleure prise en charge des jeunes. Le dialogue social et le renforcement des activités de loisirs et sportives, afin de prévenir l'apparition des fléaux sociaux, ont également été suggérés par les participants à ce séminaire.