Une "grande affluence" des membres de la communauté nationale établie à l'étranger a été enregistrée au premier jour du vote pour l'élection présidentielle du 17 avril dont la campagne électorale en Algérie s'achève par une série de meetings à Alger, a souligné la presse nationale paraissant dimanche. "Les électeurs en force au 1er jour du scrutin" au sein de l'émigration, titre à la Une El Moudjahid. "En petits groupes ou individuellement, les électeurs de notre communauté nationale établie à l'étranger ont commencé hier à affluer vers les centres de vote pour participer au scrutin présidentiel", relève-il. Dans un commentaire, le journal note que les électeurs de l'émigration "ont montré, encore une fois, leur attachement à tout ce qui touche de près ou de loin au pays". "Qu'importe le choix personnel pour l'un des six candidats, les Algériens vivant hors de nos frontières nous ont donné, les premiers, un exemple puissant de leur attachement à la mère patrie, une preuve de leur civisme et une leçon de citoyenneté", ajoute-t-il. Le lancement des opérations de vote à l'étranger, qui se poursuivra jusqu'au 17 avril, a enregistré un afflux des électeurs de l'émigration, rapporte de son côté le quotidien arabophone "El Massa" auquel les votants ont assuré de l'importance de ce scrutin et la nécessité "que tout un chacun remplisse son devoir électoral". "Les Algériens à l'étranger votent dans le calme" titre en Une le journal Echaâb qui a suivi les opérations de vote à Marseille (France). "Les membres de la communauté nationale établis à Marseille se sont rendus en masse samedi aux bureaux de vote pour choisir leur président durant les cinq prochaines années", écrit-il. Le journal "El Yaoum" également parle d'une "affluence massive" vers les bureaux de vote dans cette ville du sud de la France. Par contre, "Ennahar", et les deux quotidiens francophones "El Watan" et "Liberté" ont constaté une participation "mitigée" des émigrés en France au premier jour de l'élection présidentielle. Pour Ennahar, le vote "mitigé" à Marseille a attiré "les femmes et les vieux". Après une tournée dans les bureaux de vote du 19ème arrondissement de Paris et du 18ème arrondissement de Marseille, El Watan relève une "bonne organisation matérielle" du scrutin et un "faible" engouement des électeurs tandis que Liberté, qui a écrit sur la base des photos et des commentaires publiés sur les réseaux sociaux, argue d'une participation "plutôt mitigée" au consulat d'Algérie à Bobigny. Les différents journaux ont, par ailleurs, abordé l'actualité de la campagne électorale en Algérie qui s'achève dimanche à minuit par l'organisation de plusieurs meetings à Alger. "Au moment où les expatriés donnent l'exemple comme à leur habitude, faisant montre d'un grand sens patriotique, les six candidats à la magistrature suprême tiennent leurs derniers meetings de campagne électorale. La plupart ont choisi la capitale Alger pour délivrer leurs derniers messages, axés notamment sur la nature pacifique du changement en Algérie", souligne Horizons. "La campagne s'achève aujourd'hui" titre, pour sa part, le quotidien arabophone "El Khabar" pour qui les candidats à la présidentielle s'étaient frottés durant 21 jours aux citoyens dans une ambiance jamais vécue lors des précédentes consultations électorales. "Echorouk El Yaoumi" estime, de son côté, que les postulants à la magistrature suprême ont animé leur campagne électorale "sans divulguer leurs programmes ni parvenir à convaincre les électeurs". Le quotidien qualifie la présidentielle de 2014, qui a manqué d'innovation dans le marketing électoral, de la "plus terrible" depuis celle de 1995 à cause de dépassements verbaux et de promesses farfelues. "La bataille d'Alger" titre en Une le quotidien "l'Expression", notant qu'"après 20 jours de rude et pénible campagne, les candidats à l'élection présidentielle du 17 avril et leurs représentants, finissent cette course électorale en se donnant rendez-vous aujourd'hui (dimanche) pour leur ultime meeting de clôture dans la capitale. C'est véritablement la bataille d'Alger de la présidentielle." Dans sa rubrique "analyse", le Quotidien d'Oran soutient que "la campagne électorale qui s'achève ce jour, n'a donné lieu ni à de graves événements comme prédit qu'ils allaient s'en produire par les augures pessimistes, ni à une confrontation et à un débat d'idées et de programmes qui resteront dans la mémoire collective des Algériens".