Le président du Front El Moustakabal, Abdelaziz Belaid, a considéré, vendredi à Alger, la troisième place qu'il a obtenue à l'élection présidentielle de jeudi comme un "succès" pour son jeune parti, affirmant que le scrutin s'est déroulé dans des conditions "ordinaires". "Les résultats préliminaires proclamés à l'issue du scrutin présidentiel me classant troisième parmi les six candidats en lice pour la présidentielle sont un succès pour le Front El Moustakbal créé il y a juste deux ans", a indiqué M. Belaid lors d'une conférence de presse animée après l'annonce des résultats de la présidentielle. Il a déclaré que les résultats de l'élection présidentielle étaient "positifs", ajoutant que son parti politique a pu "grâce à un programme politique, économique et social réel et concret" proposer une "véritable alternative". M. Belaid a affirmé que le scrutin électoral s'est déroulé dans des conditions "ordinaires", relevant toutefois des "incidents enregistrés dans certains bureaux de vote" qui n'avaient, selon lui, "aucun impact sur le déroulement du scrutin". Interrogé sur une éventuelle proposition par le pouvoir actuel d'un poste ministériel, il a indiqué n'avoir reçu, jusqu'à maintenant, aucune demande dans ce sens. Et si c'est le cas, a-t-il dit, la décision revient au Front El Moustakbal. Abdelaziz Belaïd a appelé, à cette occasion, à rassembler tous les efforts et idées pour bâtir une Algérie "forte et moderne". Il a salué le président Abdelaziz Bouteflika pour sa réélection à la magistrature suprême, ainsi que les autres candidats à la présidentielle de 2014. Abdelaziz Belaïd a obtenu la troisième place à l'élection présidentielle avec un taux de 3,36% des voix exprimées, soit 343.624 voix. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été réélu pour un quatrième mandat avec un taux de 81,53% des voix exprimées. Ali Benflis a récolté 12,18% des voix, Louisa Hanoune 1,37, Ali Fawzi Rebaine (0,99%), et Moussa Touati (0,56%). M. Belaïd, âgé de 51 ans, est le plus jeune des candidats à briguer le poste de la magistrature suprême du pays. Il a créé le Front Al Moustakbal en 2012 après avoir milité pendant de longues années au Front de Libération nationale (FLN), au nom duquel il a été élu député à deux reprises.