L e ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a livré hier les résultats préliminaires de l'élection présidentielle. Le ministre, qui s'est exprimé en langage de chiffres crus a crédité Bouteflika d'une victoire écrasante Bouteflika avec 81,51 % comme taux et 8.332.598 de voix. L e ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a livré hier les résultats préliminaires de l'élection présidentielle. Le ministre, qui s'est exprimé en langage de chiffres crus a crédité Bouteflika d'une victoire écrasante Bouteflika avec 81,51 % comme taux et 8.332.598 de voix. Le taux de participation est de 51.71 %.Avec un taux qui le place en majorité, le président a arraché haut la main son quatrième mandat face à ses concurrents. En deuxième position, Ali Benflis assure 1.244.918 de votants avec un taux de 12.18 % alors que Belaïd Abdelaziz, la surprise du vote, s'est positionné au troisième rang avec 343.624 de votants avec 3,36 %, ce qui reste appréciable. Mais la déception est celle de Louisa Hanoune qui n'a bénéficié que de 140.253 voix soit un taux de 1.37 % alors que Fawzi Rebaine est crédité de 101.046 voix soit un taux de 0.99%. Et dans la course finale, Moussa Touati n'obtient que 57.590 voix avec un taux très faible de 0.56%. Ces résultats, a rappelé le ministre, ne sont que « préliminaires et devront attendre les résultats définitifs que doit communiquer et valider le Conseil constitutionnel ». Cependant, le ministre de l'intérieur ne s'est pas empêché de souligner « le bon déroulement de l'opération du vote et le rôle des services de l'ordre pour sécuriser cette opération ». Interrogé sur les incidents qui ont émaillé certaines régions le jour de vote, Tayeb Belaïz a minimisé l'incidence de ces évènements en indiquant que « ces perturbations enregistrées n'ont pas influé sur le cours de l'opération du scrutin ». Ces incidents qui ont débouché, rappelons-le, sur des destructions de bureaux de vote et des échauffourées entre représentants de candidats et ceux en faveur de Bouteflika ont été consignées dans des P-V de la Commission nationale de surveillance des élections. Le ministre a tenu à apporter une réponse concernant la suspicion de fraude que certains candidats ont dénoncé dans leurs déclarations. « Ceux qui perdent les élections considèrent toujours qu'il y a eu fraude » martèle-t-il en insistant, à cet effet, sur « les 108.599 P-V résultats de dépouillement qui ont été affichés au sein des APC et wilayas ». Ces P-V, précise-t-il, « ont été remis entre les mains des représentants des candidats ». De plus, le ministre a rappelé les engagements tenus par le chef de l'Etat concernant la transparence et la crédibilité de ce scrutin suite au Conseil des ministres de septembre 2013. Le rappel des 23 textes réglementaires ne fait pas fléchir des questions sur les chiffres communiqués à la stupeur de certains journalistes présents à la conférence de presse. Sur le recul du taux de participation comparativement à celui de 2009, Tayeb Belaïz a trouvé la réponse toute faite en considérant que « le net recul des taux de participations des élections est un phénomène mondial qui touche même les démocraties avancées ». « Si cette élection a débouché au taux de 50%, cela reste appréciable ». Le taux de participation est de 51.71 %.Avec un taux qui le place en majorité, le président a arraché haut la main son quatrième mandat face à ses concurrents. En deuxième position, Ali Benflis assure 1.244.918 de votants avec un taux de 12.18 % alors que Belaïd Abdelaziz, la surprise du vote, s'est positionné au troisième rang avec 343.624 de votants avec 3,36 %, ce qui reste appréciable. Mais la déception est celle de Louisa Hanoune qui n'a bénéficié que de 140.253 voix soit un taux de 1.37 % alors que Fawzi Rebaine est crédité de 101.046 voix soit un taux de 0.99%. Et dans la course finale, Moussa Touati n'obtient que 57.590 voix avec un taux très faible de 0.56%. Ces résultats, a rappelé le ministre, ne sont que « préliminaires et devront attendre les résultats définitifs que doit communiquer et valider le Conseil constitutionnel ». Cependant, le ministre de l'intérieur ne s'est pas empêché de souligner « le bon déroulement de l'opération du vote et le rôle des services de l'ordre pour sécuriser cette opération ». Interrogé sur les incidents qui ont émaillé certaines régions le jour de vote, Tayeb Belaïz a minimisé l'incidence de ces évènements en indiquant que « ces perturbations enregistrées n'ont pas influé sur le cours de l'opération du scrutin ». Ces incidents qui ont débouché, rappelons-le, sur des destructions de bureaux de vote et des échauffourées entre représentants de candidats et ceux en faveur de Bouteflika ont été consignées dans des P-V de la Commission nationale de surveillance des élections. Le ministre a tenu à apporter une réponse concernant la suspicion de fraude que certains candidats ont dénoncé dans leurs déclarations. « Ceux qui perdent les élections considèrent toujours qu'il y a eu fraude » martèle-t-il en insistant, à cet effet, sur « les 108.599 P-V résultats de dépouillement qui ont été affichés au sein des APC et wilayas ». Ces P-V, précise-t-il, « ont été remis entre les mains des représentants des candidats ». De plus, le ministre a rappelé les engagements tenus par le chef de l'Etat concernant la transparence et la crédibilité de ce scrutin suite au Conseil des ministres de septembre 2013. Le rappel des 23 textes réglementaires ne fait pas fléchir des questions sur les chiffres communiqués à la stupeur de certains journalistes présents à la conférence de presse. Sur le recul du taux de participation comparativement à celui de 2009, Tayeb Belaïz a trouvé la réponse toute faite en considérant que « le net recul des taux de participations des élections est un phénomène mondial qui touche même les démocraties avancées ». « Si cette élection a débouché au taux de 50%, cela reste appréciable ».